Absence de filet de sécurité sociale, inexistence de système de santé universel, inaccessibilité à l’indemnisation au chômage et fermeture des écoles etc…

La liste des éléments qui conduisent tout droit notre société vers une augmentation accrue des inégalités, et une pauvreté gigantesque sont longue.

En effet, les plans de relance clamée par les autorités ne permettent pas d’endiguer de façon pragmatique les effets économiques de la crise sanitaire du coronavirus en Guinée, et encore moins de lutter contre la précarité à grande échelle qui touche la quasi-totalité de nos concitoyens.

La monté en flèche de la criminalité, l’exacerbation du banditisme et la hausse des cas de viol sur mineur sont des éléments qui démontrent la fragilité du programme de relance économique établi par les pouvoirs publics et révèlent l’urgence de venir en aide aux ménages en situation de précarité extrême. Seulement au mois de Juin, le pays a enregistré 14 cas de viol sur mineur et les attaques à mains armées sont devenues de plus en plus fréquent.

Des milliards de Franc pour sauver le secteur privé et rien pour les citoyens afin qu’ils puissent lutter contre les dommages économiques du coronavirus est la résultante de tous les maux que nous vivons actuellement dans notre pays.

Cette crise doit interpeller l’Etat dans son rôle régalien de soutien aux secteurs critiques tel que l’éducation et la santé afin de les rendre accessibles à toute la population ; mettre en place des filets de sécurité social pour les citoyens durement affecté par la crise, et de venir en aide aux secteurs informels.

Mohamed L SIDIBE
mlsidibe03@gmail.com

 

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