Les mauvaises habitudes sont tenaces mais peuvent parfois être le fruit d’un manque d’information. C’est d’ailleurs souvent le cas lorsque l’on parle d’hygiène intime. Fleur de douche, lavages à répétition, savons inadaptés… Découvrez les erreurs à ne plus commettre !

Nettoyer ses parties intimes plusieurs fois par jour

Pour ne pas altérer le film hydrolipidique qui protège la peau, il ne faut pas laver ses parties intimes plus d’une à deux fois par jour. Des toilettes trop répétitives sont agressives pour les muqueuses : elles peuvent créer une fragilité et ainsi augmenter le risque d’irritation et d’infection.

Porter des vêtements trop moulants

Le frottement des vêtements moulants peut entraîner des sensations de brûlures, mais aussi une macération locale, pouvant être à l’origine d’une prolifération des germes. Il est donc préférable d’opter pour des vêtements fluides.

Bon à savoir : les matières synthétiques sont déconseillées car elles ne sont pas absorbantes et favorisent la macération. On préfèrera donc des sous-vêtements en coton.

Utiliser n’importe quel savon

Certaines personnes n’ont pas de sensibilité particulière et nettoient leurs parties intimes avec du savon classique sans ressentir d’irritation. Il est néanmoins conseillé d’opter pour des produits d’hygiène spécialement dédiés à la toilette intime dotés d’un pH compris entre 4 et 8, proche du pH du vagin. En cas de mycose, un pH neutre ou légèrement alcalin est conseillé pour éviter le développement de spores de champignons qui aiment le milieu acide.

Garder ses protections hygiéniques trop longtemps

Pour une bonne hygiène intime, il est nécessaire de changer régulièrement ses protections périodiques. Les serviettes hygiéniques peuvent ainsi se garder jusqu’à huit heures, quant aux tampons et aux coupes menstruelles, ils doivent être changés toutes les quatre heures. Conserver une protection intravaginale trop longtemps peut entraîner un choc toxique.

Les femmes ayant un flux menstruel faible doivent être particulièrement vigilantes : dans leur cas, les protections hygiéniques absorbent trop de sécrétions et cela peut perturber la flore vaginale.

Laver l’intérieur de son vagin

Les douches vaginales sont à proscrire totalement. Et pour cause : le vagin est auto-nettoyant car il contient une flore microbienne en équilibre, qui détruit les mauvais germes. Le bon geste ? Laver uniquement la partie externe des organes génitaux, c’est-à-dire les grandes et les petites lèvres, sans aller au-delà de la vulve.

Garder un maillot de bain humide

L’humidité locale favorise la prolifération des bactéries. Après une séance de sport ou une journée à la plage, il faut donc se débarrasser au plus vite de ses vêtements humides. Idem en sortant de la douche : on s’essuie bien et on change sa serviette de bain régulièrement.

Utiliser un gant de toilette ou une fleur de douche

Le gant de toilette et la fleur de douche sont des nids à microbes. On conseille donc de faire sa toilette en appliquant un produit d’hygiène intime avec la main, qu’on aura évidemment lavée au préalable. Nettoyage en douceur garanti !

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