Notre rédaction a rencontré Dr Saran Keita, Directrice Générale de l’Entreprise Amidjor Agrobusiness et présidente de AWEP-Guinée (African Women Entreprenership Programme). Avec elle, nous avons parlé de l’inclusion financière. Une politique financière mise en place par les acteurs du système bancaire pour aider les femmes à transférer leur économie en toute sécurité. L’avantage de celle-ci sur l’économie des femmes rurales.  Lisez…

Bonjour Madame !

Bonjour !

Quel est votre avis par rapport à l’inclusion financière ?

L’inclusion financière est une politique qui nous permet de réduire les difficultés que nous rencontrions dans la transaction d’argent entre les fournisseurs et nous.

Il y a quelle nature de collaboration entre vous et vos fournisseurs ?

Au fait, je gère les femmes rurales qui sont dans les activités génératrices de revenus. Mes matières premières viennent de l’intérieur du pays avec les productrices. Souvent on a du mal à se comprendre ou à se voir pour le mode de payement. Nous, nous sommes dans la capitale, nous avons accès à beaucoup de choses. Celles qui sont dans les villages n’ont pas accès à ces choses, compte tenu aussi de l’analphabétisme.

Alors comment créer la confiance entre vous ces femmes dans les affaires ?

Pour créer la confiance entre ces femmes et nous, il a fallu qu’on sensibilise un peu pour qu’elles soient bancarisées. Avec au moins un petit compte d’Orange money ou Mobile money pour nous permettre de leur transférer de l’argent. Parfois, quand on donne de l’argent aux passagers ou aux chauffeurs, soit ils soutirent, soit ils volent carrément. Parfois ça ne vient pas à destination. Quand on met aussi en banque, elles n’ont pas de carte d’identité pour retirer sur le compte. Donc il faut les sensibiliser.

Quelle invite faites-vous à la banque centrale ?

Je pense que c’est très important ce que la banque centrale est en train de faire. Mais ce que je demande à la banque centrale, c’est qu’il faut faire une éducation financière. On fait l’alphabétisation à la base. A partir de ça, on verra des femmes qui sont alphabétisées.  Il faut que la banque centrale s’implique dans ça. Et que le ministère de la télécommunication essaye de faire un effort pour faire bénéficier aux femmes ces genres de formations.

Merci Madame

Je vous remercie

Sylla Youn, pour guineeminesnture.com

Tél : 657 51 33 61

 

 

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