Pour marquer le 51ème  anniversaire de l’OMVS (organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal), la navigation sur le fleuve Sénégal était au centre des échanges en présence des représentants des quatre (4) pays membres de l’institution hydrique sous régionale et de la presse de ces pays. La conférence de presse s’est déroulée à son siège à Dakar.

La présentation du « projet de navigation de l’OMVS » suivie d’une conférence de presse a ponctué cette journée.

Le niveau de mobilisation des ressources financières, la lutte contre les changements climatiques, la place des communautés en vue de leur implication dans la protection du fleuve, sans occulter la place des médias dans la sensibilisation, le projet hydro-électrique de koukoutamba, étaient au cœur des questions posées par les journalistes des pays membres de l’OMVS présents à l’occasion de cette conférence de presse.

Initiée pour marquer la cinquième journée de l’OMVS, ce face à face entre le Haut-Commissaire Mohamed Ould et les journalistes Maliens, Mauritaniens, Sénégalais et Guinéens, était riche et animé par des professionnels de médias à la fois curieux et pertinents.

S’agissant du nerf de la guerre, l’argent pour rendre possible cette navigation, la réponse du DG de la SOGENA, société de gestion de la navigation sur le fleuve Amadou DIALLO sera je cite « nous avons besoin de 35 milliards de FCFA. A ce jour, nous avons besoin de l’engagement des Etats membres, pour commencer en 2024. Mais pour cela, il faut aller vite et si nous avons tous les financements, nous pensons réaliser le projet pour un délai contractuel de 12 mois, voire moins ». Quant aux communautés, elles sont bien prises en compte dans le projet de réalisation et nous sommes conscients, que rien ne peut se faire, en tous cas réussir, sans les populations riveraines des populations.

Sur la question de l’implication de la République de Guinée à ce projet, l’intervenant fera remarquer que notre pays n’est pas encore partie prenante du projet, à cause de plusieurs contraintes notamment de grandes chutes, et des montagnes qu’il faille contourner pour rendre possible la navigation. Plus loin, il ajoute que pour l’instant, la Guinée n’a pas manifesté son intention de faire partie de ce projet, dira Amadou DIALLO, qui note que les portes, sont cependant ouvertes, lorsqu’elle jugera nécessaire sa participation.

S’agissant du démarrage des travaux du barrage hydro-électrique de koukoutamba, le Haut-Commissaire fera remarquer que, les financements ne sont pas encore obtenus, donc, il va falloir encore attendre, alors que le démarrage tant attendu était prévu, pour ce début 2023.

Concernant les effets du réchauffement climatique, la déforestation, les actions anthropiques en général, le DG de la SOGENA appuyé par le Haut-Commissaire diront que ces aspects sont pris en compte et qu’ils ont conscience, que ce sont des questions importantes à prendre en compte, pour la réussite dudit projet. Aussi, un challenge de jeunes start-upers sera prochainement lancé dans les pays membres. Il vise à créer l’émulation entre les jeunes de ces pays pour une meilleure préservation des écosystèmes de l’espace OMVS. Les secteurs de l’agriculture, l’énergie, le développement durable seront entre autres, les sujets en compétition.

Idi CA

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