Mohamed Lamine Sidibé, spécialiste de l’environnement et président d’ONG, s’est exprimé par rapport la situation environnementale. Ce responsable de la société civile estime que la notion de l’environnement ne peut se départir de la notion de vie, étant donné que l’homme lui-même vit dans un écosystème.

Dans son message, le président de l’ONG ‘’Solidarité Verte’’ invite les acteurs étatiques, les entreprises minières, les citoyens et l’ensemble des parties prenantes à prendre part au combat de la lutte contre la destruction de l’environnement, qui est une source de vie.

« L’écosystème est l’ensemble des éléments physiques qui nous entourent ; cet élément physique, c’est l’environnement. Donc les rapports de l’homme et de l’environnement sont liés. Cet environnement est aujourd’hui remis en cause suite aux activités humaines, à la forte dépendance de l’homme sur les ressources naturelles ».

Selon notre interlocuteur, dans le 5ème rapport du groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GEIEC) 95% des effets liés aux impacts sur l’environnement sont dus aux activités anthropiques, c’est-à-dire les effets de l’homme sur l’environnement. Cela est démontré selon lui par le réchauffement climatique, la désertification et la monté des mers.

«Nos Etats doivent respecter l’accord de Paris sur le climat. Cet accord a été accepté à l’unanimité par l’ensemble des Etats presque du monde sur le maintien du niveau d’évolution des gaz à effet de serre à 1,5°C, pour ne pas que ça atteigne les 2%. Pour ce faire, je pense que les Etats doivent respecter cet accord, surtout nous les Etats sous-développés sur les processus d’adaptation et de résilience face à ces effets de changement climatique ».

Pour lui, il faut « faire en sorte que notre dépendance en ressource naturelle et énergétique puisse s’amoindrir à travers des procédés, et moins polluante. C’est-à-dire si nous consommons beaucoup les hydrocarbures, les énergies fossiles, il est mieux de faire une transition pour aller vers les énergies moins polluantes », dit-il. Puis d’ajouter.

« Quand on prend par exemple les énergies solaires, éoliennes, il faut investir dans ces types d’énergies qui sont moins polluantes, qui peuvent préserver notre environnement plus que les énergies fossiles dont les extractions demandent assez de moyens néfastes chimiques ».

Concernant le cas des sociétés minières, notre invité estime que « Si nous prenons l’exploitation minière, c’est un secteur qui est confronté aujourd’hui à d’énormes problèmes environnementaux. Puisque ce sont les activités qui sont beaucoup destructeurs d’environnement. Donc du coup il faut voir dans quelle mesure amoindrir les impacts environnementaux de ces différentes activités afin de préserver le peu d’environnement qui nous reste à la génération future ».

« C’est vrai que nos pays sont pauvres et nous avons besoin de ces industries pour nous développer de la rente minière, mais qu’à cela ne tienne, il faudrait que nous essayions de faire en sorte que ces compagnies minières puissent amoindrir leurs impacts sur l’environnement. Ces impacts peuvent être amoindris suivant les différents critères ».

« Premièrement, c’est le respect des normes environnementales imposées par les Etats. Si nous prenons par exemple les guides de l’évaluation environnementale et sociale, le plan de gestion environnementale et sociale, ce sont les documents qui doivent être bien suivis au niveau des pouvoirs publics. Il faudrait essayer de faire en sorte que le pouvoir public puisse être bien formé et bien outillé pour suivre ces différentes activités afin d’amoindrir leurs impacts sur l’environnement ».

Pour terminer ses propos, notre interlocuteur n’a pas omis de dire que les communautés locales doivent aussi être bien impliquées dans la gestion de l’environnement pour le bien-être de tous.

La Rédaction 

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