La gigantesque découverte du gisement pétro-gazier opérée au large de la Côte d’Ivoire au début du mois de Septembre par le géant Italien ENI, vient déclasser le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA) situé à la frontière Sénégalo-mauritanienne qui était jusque-là considéré comme étant la plus importante découverte d’hydrocarbure offshore dans la région Ouest-Africaine depuis 2015.

Si les réserves d’hydrocarbure du projet GTA sont estimées à 15 billions de pied cube, celles enregistrées dans les eaux sédimentaires ivoiriennes avoisinent les 2 milliards de barils de pétrole brute et 2400 milliards de pied cube de gaz.

Les autorités Ivoiriennes ont modifié leur code pétrolier en 2015 afin d’attirer les multinationales étrangères à investir massivement dans les champs offshores du pays. Ainsi, 26 champs sont actuellement en phase de prospection dont 4 en production et 21 encore sous négociation.

Alors que la Guinée partage l’espace d’écorégion ouest-africain avec la Côte d’Ivoire et le Sénégal, mais elle reste jusque-là un pays non producteur de pétrole et de gaz en raison du faible niveau d’investissement dans les opérations d’exploration depuis des décennies. Seulement 22 blocs offshores sont en mesure d’entretenir des opérations d’exploration. Entre 1977 à nos jours, il n’y a eu que trois (03) opérations de prospection dans le pays, accompagnées de résultat mitigé. La dernière en date fut le puits pétrolier de FATALA foré par la société Texane HYPERDYNAMICS dont les opérations d’exploration ont été interrompues en 2017 en raison de l’expiration de son contrat de partage de production (CPP).

Il faut noter que le retrait des compagnies pétrolières dans l’offshore Guinéen à été occasionné par l’opacité des autorités guinéennes à condamner les agissements d’hyperdinamics quant à son non-respect des accords passés avec la britannique Tullow Oil et le junior Américain Dana petrolium.

ML Sidibé

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