Marseille, France, 05/09/2021

Co-organisée par la COMIFAC, le PFBC, la GIZ , CAFI et l’UICN, dans le cadre de la Journée spéciale du Bassin du Congo au Congrès mondial de la Nature, une session de haut niveau sur le Bassin du Congo, s’est tenue ce 05/09/2021 de 14h30 à 15h15, au SPACE CENTER, HALL 3 des Expositions. Cette session a rassemblé dans un dialogue politique de haut niveau, SE Dr. Aurelie Flore KOUMBA PAMBO, Ambassadrice Adjointe du Gabon, auprès des Nations Unies, représentante des gouvernements des pays de l’Afrique Centrale, l’Honorable Dr Christian Ruck, Facilitateur de la République Fédérale d’Allemagne du PFBC, Dr Claude Gascon, Directeur de l’Unité des Programmes du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), Mr Yannick GLEMAREC, Directeur Exécutif du Fonds Vert Climat (GCF) et, Mr Aliou FAYE, Directeur Régional du Programme Afrique Centrale et de l’Ouest (PACO) de l’UICN. La session était modérée par Dr. Dany POKEM, Conseiller technique au PFBC.

Y ont également pris part une cinquantaine de congressistes, représentants des institutions intergouvernementales et organisations de la société civile, des pays du Bassin du Congo et de l’Afrique de l’Ouest, des institutions internationales du secteur forêt-environnement actrices dans le Bassin du Congo (UICN, WWF, FFI, CIRAD, etc.) et des représentants des organisations membres de l’UICN.

Le thème central de cette session de haut niveau était : « Finance climatique et de la biodiversité pour les forêts tropicales, les tourbières du Bassin du Congo et ses zones périphériques, en tant que solution rentable fondée sur le nature ».

Après le mot de bienvenue prononcé par Mr Aliou FAYE, Directeur Régional de l’UICN PACO, les panelistes ont tour à tour insisté sur l’importance capitale des forêts tropicales, et en particulier celles du Bassin du Congo pour les services et biens rendus non seulement pour le développement socio-économique des états de l’Afrique centrale et de leurs populations, mais aussi et surtout pour la planète en tant que puits de carbone indispensable pour la lutte contre le changement climatique.

Ils ont à cet effet, plaidé en faveur d’un nouvel « accord climat/biodiversité » pour la préservation des forêts et tourbières tropicales du Bassin du Congo, afin qu’une part équitable des financements de protection du climat et de la biodiversité mondiales soit destinée aux forêts tropicales et tourbières du bassin du Congo. Les panelistes ont ainsi lancé un appel urgent à l’action pour sauver ce poumon de la planète. Aussi, par rapport à sa part de superficie forestière tropicale mondiale, le bassin du Congo devrait recevoir au moins 5 % de tous les financements climatiques. En supposant que les 100 milliards de dollars US annoncés par an pour le FVC soient disponibles, cela correspondrait à 5 milliards de dollars US par an de financement climatique pour le bassin du Congo.

Dr Yannick GLEMAREC, du GCF a rappelé les procédures inhérentes aux mécanismes d’accès au Fonds, et réitérer la nécessité d’une coordination des interventions entre tous les bailleurs, multilatéraux et bilatéraux en faveur du Bassin du Congo, afin de stopper les différentes menaces (déforestation et dégradation des terres, braconnage et commerce international des espèces endémiques en voie de disparition, etc.) et garantir le bon fonctionnement des écosystèmes de cet important Bassin, poumon vert de la planète. Pour lui, le Fonds Vert Climat, va accroitre

« Il est indispensable que la collaboration et la coordination des interventions entre le GEF et la GCF se renforcent pour des appuis efficaces en faveur de la préservation du Bassin du Congo. A martelé Dr Claude Gascon. … Le temps des petits projets a montré ses limites et est révolu … », a-t-il poursuivi.

Dr. Christian Ruck, Facilitateur de la République Fédérale d’Allemagne du PFBC, a quant-à lui encouragé les pays du bassin du Congo à parler d’une même voix, dans le cadre des négociations internationales CoP 15, Kumning en Chine et CoP26, Glasgow-UK, pour ce nouvel accord qu’il appelle de tous ses voeux, pour la préservation du Bassin du Congo. Il a ainsi souhaité que les pays développent ensemble des Programmes et projets d’interventions d’envergure et coordonnées, avec des engagements clairs et mesurables, car « il s’agit ici des accords gagnants-gagnants ». Il a alors annoncé dans son propos, la tenue à Berlin dans les jours qui suivent, notamment les 07 et 08 Septembre 2021, du Symposium sur les forêts tropicales, au cours duquel, une importante déclaration sera signée entre le Ministre Fédéral Allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), et les ministres compétents des pays du Bassin du Congo, sous la houlette de la COMIFAC.

A travers un jeu de questions et réponses, l’assistance a plaidé pour la facilitation et l’accélération des procédures d’accès aux fonds par les pays du Bassin du Congo.

La session s’est achevée avec un mot de clôture du Directeur Régional de l’UICN-PACO.

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