Les fruits frais constituent un excellent moyen de s’hydrater l’été. Certains renferment plus de 90 % de leur poids en eau et contiennent en plus des vitamines et des fibres. Lesquels ?

L’été, il est conseillé de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour. Mais cet apport peut aussi être amené par les fruits frais, qui contiennent tous plus de 90 % de leur poids en eau. Les fruits contiennent aussi des fibres, des vitamines et des antioxydants. Pour accentuer l’effet rafraichissant, préférez les moins sucrés, comme la pastèque, la fraise ou le pamplemousse. On peut aussi consommer les fruits sous forme de jus ou de smoothie, mais on perd alors l’effet rassasiant et on absorbe davantage de sucre.


1. Tomate : 95,1 %

94,1 % du poids de la tomate est constitué d’eau, ce qui en fait le fruit le plus léger (environ 20 calories pour une tomate). La tomate est un fruit très riche en lycopène ; un composé qui lui donne sa couleur rouge, et qui, selon de nombreuses études, permet de prévenir l’apparition de certains cancers comme le cancer du sein, de la prostate, de l’estomac ou encore du côlon.. La tomate se consomme comme un légume-fruit, crue ou cuite. Elle est devenue un élément incontournable de la gastronomie dans de nombreux pays. En été, quand elle est arrivée à sa pleine saison, il ne faut pas hésiter à user et abuser de la tomate au moment des repas : avec à peine 18 calories pour 100 grammes et une teneur en eau d’environ 95%, c’est un aliment ultra-léger, ultra-digeste et ultra-hydratant sur lequel il ne faut pas faire l’impasse !

 


2. Carambole : 93,3 % d’eau

Le carambolier est un arbre des régions tropicales, originaire d’Asie.

La carambole, fruit exotique à la jolie forme d’étoile est une baie à cinq carpelles soudés dont la section forme une étoile et contenant chacun deux graines plates. Elle est quasi exclusivement constitué d’eau. Attention toutefois à ne pas en abuser, car elle contient de l’acide oxalique. L’intoxication à la carambole est grave, elle est fréquemment observée chez les insuffisants rénaux chroniques. Les symptômes sont  : hoquet réfractaire, insomnie, agitation, nausées, vomissements, faiblesse musculaire, confusion, troubles de la conscience, convulsions et arrêt cardio-respiratoire. Une neurotoxine spécifique AcTx est mise en cause dans sa néphrotoxicité et en association avec son acide oxalique (1mg pour 1g) dans sa neurotoxicité.


3. Pastèque ou melon d’eau : 92,9 % d’eau

La pastèque, ou melon d’eau, possède un goût rafraîchissant qui désaltère. Rouge ou rosée, blanche ou jaune, sa chair est une importante source de lycopène, un antioxydant qui protègerait contre plusieurs maladies. Les pépins de la pastèque sont comestibles et fournissent de la vitamine C.

Plusieurs études ont démontré qu’une concentration élevée de lycopène dans le sang pouvait être associé à une plus faible incidence de certaines maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires et le cancer de la prostate. De façon générale, la consommation d’aliments riches en caroténoïdes serait liée à un risque moindre de souffrir de certains cancers.


4. Fraise : 92,5 % d’eau

Gorgée d’eau, la fraise est à consommer sans modération durant toute la saison. D’autant plus qu’il en existe des dizaines de variétés aux saveurs variées. Délicieuse au goût, peu énergétique (35 kcal pour 100 g), la fraise regorge de vitamine C. À poids égal, elle renferme plus de vitamine C qu’une orange, soit 60 mg pour 100 g de fruits, ce qui correspond à plus de 50 % de l’apport quotidien recommandé.

5. Melon : 90,1 % d’eau

Le melon est un fruit qui est composé d’eau à environ 90% ! Autant dire qu’en période estivale, pour se rafraîchir et éviter la déshydratation, il ne faut pas hésiter à en consommer. Sans craindre pour notre ligne : le melon est peu sucré, et peu calorique !

Bonne nouvelle pour les personnes sujettes à l’hypertension artérielle : le potassium contenu en quantité intéressante dans le melon (300 mg/100 g) est réputé pour contrebalancer les méfaits d’une alimentation trop riche en sel, et donc diminuer les risques d’hypertension.

Au vu de sa richesse en fibres solubles, le melon fait partie de ces aliments qu’il ne faut pas manquer de consommer en cas de constipation. En effet, les fibres qu’il renferme ont une action bénéfique sur le transit intestinal, qu’elles accélèrent (en douceur !).


6. Pamplemousse : 89,8 % d’eau

Le pamplemousse contient plus d’eau que l’orange (89,8 % contre 86,9 %). Manger un pamplemousse revient donc à boire un grand verre d’eau, avec les fibres en prime. En plus, il apporte 41 mg de vitamine C pour 100 g.

Le pamplemousse fut découvert en Jamaïque vers 1800, par les Hollandais. Ce fruit issu du croisement entre le citron et le « citrus grandis » d’Asie était alors inmangeable mais on lui soupçonnait déjà des vertus médicinales importantes. Mesurant entre 11 et 17 cm, il exige souvent beaucoup de sucre pour être consommé tel quel.

Un grand nombre de bienfaits sont attribués au pamplemousse ! Une chose est tout de même fausse: le pamplemousse ne fait pas maigrir ! De plus, il est pauvre en fibres, ce qui n’en fait ni un bon coupe-faim ni un bon remède contre la constipation.

Tout de même, il ne contient que 35,9 calories par 100 grammes, ce qui en fait certes un aliment peu calorique pouvant être consommé sans modération, même lors d’un régime.

Le citron vert ou jaune est très riche en eau, mais il est rarement mangé tel quel du fait de son acidité. Comme il est peu sucré, il est en revanche parfait pour aromatiser l’eau, d’autant plus qu’il fournit un apport intéressant en vitamine C.

Comme tous les agrumes, le citron fait partie des champions des polyphénols antioxydants, notamment des flavonoïdes et des limonoïdes. Associés à la vitamine C, également présente dans le fruit (51 mg/100 g), ces antioxydants semblent protéger de certains cancers, tout particulièrement ceux de l’estomac et du larynx, mais également du côlon. Les flavonoïdes seraient également capables de ralentir la prolifération des cellules cancéreuses (sein, estomac,poumon, bouche, côlon…) et de diminuer les métastases.


8. Pomme de cajou ou anacarde : 88,6 % d’eau

Le fruit de l’anacardier, composé d’une « pomme cajou » , périssable et d’une noix à la coque dure, possède des vertus médicinales et culinaires cachées. Riche en vitamine C et E , en ( thiamine et riboflavine) ; bore, oligo-éléments (magnésium , potassium , phosphore) , acide folique, niacine, fer, calcium , cuivre, zinc. Il possède de grandes qualités antiscorbutiques en raison de sa teneur en vitamine C qui est environ cinq fois plus élevée que celle d’une orange.

Moins grasse que toutes les noix, elle contient des fibres (4 g) , des hydrates de carbone (33 g ) dont 6% d’amidon , des matières grasses(46 g à 76 % d’acides non saturés), et des protéines (15 g). Cette riche composition confère à la noix de cajou des vertus énergétiques , digestives et légèrement laxatives. De même, sa tenure en vitamines B participe au bon fonctionnement du système nerveux et musculaire.

Riche en eau, la papaye est un fruit délicieux, devenu célèbre pour tous les bienfaits qu’il apporte à notre santé, notamment grâce à sa teneur en fibres, en calcium, en phosphore, en fer, en papaïne, en thiamine, en niacine et en vitamines. Cela favorise surtout le bon fonctionnement de notre tractus intestinal et de notre système immunitaire..

Les graines de papaye sont d’excellents brûle-graisses pour notre organisme. Elles ont la capacité d’empêcher que l’organisme n’absorbe trop de graisses et de sucre, ce qui accélère le processus de digestion et contribue à la perte de poids.


10. Pêche : 87,7 % d’eau

Constituée à 88,6 % d’eau, la pêche contient quand même une quantité non négligeable de sucre (environ 12 grammes pour un fruit).

La pêche est un fruit charnu à noyau, proche de la nectarine et du brugnon : il s’agit en fait de trois variétés de la même espèce. La nectarine offre une peau lisse et une chair plus ferme que celle de la pêche. Le brugnon est une variété de nectarine dont le noyau adhère à la chair.

La pêche constitue enfin une bonne source d’antioxydants et de fibres : un fruit de taille moyenne non pelé apporte couvre de 5 % à 9 % des apports quotidiens recommandés en fibres pour un adulte ; ces substances étant particulièrement concentrées dans la peau des fruits, il est conseillé de ne pas les peler avant de les consommer.. Ces fibres composées majoritairement de pectines (1/3 du total), celluloses et hémicelluloses.

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