Depuis quelques mois, les tensions au niveau de la demande et de l’offre nourrissent la hausse des prix des denrées alimentaires. Si cette situation a ravivé les inquiétudes concernant l’approvisionnement sur le marché international des pays à bas revenu, l’heure est désormais à l’accalmie.

Après 12 mois consécutifs de hausse, les prix des denrées alimentaires ont infléchi leur folle course. En effet, l’indice de la FAO qui suit l’évolution des cours des 5 produits les plus échangés dans le monde (céréales, huiles, viande, sucre et produits laitiers) a atteint 124,6 points durant le mois de juin, soit une chute de 2,5 % par rapport à mai.

Cette tendance est principalement attribuable à la baisse notable des prix des huiles végétales, des céréales et des produits laitiers qui ont permis de compenser la hausse des prix de la viande et du sucre.

Dans les détails, l’indice FAO des prix des huiles végétales qui était le moteur de la flambée des prix en mai dernier a baissé de 9,8 % grâce à un relâchement sur les cours de l’huile de palme, de l’huile de soja et de tournesol. Pour leur part, les indices pour les céréales et les produits laitiers ont enregistré des replis respectifs de 2,6 % et de 1 %.

Si elle se réjouit de cette accalmie, la FAO souligne toutefois que les prix restent encore relativement élevés par rapport à leur niveau de 2020 à la même période (+ 33,9 %).

Selon l’organisme onusien, la production céréalière mondiale devrait atteindre 2,8 milliards de tonnes en 2021/2022, soit un record historique. Par ailleurs, les stocks devraient augmenter à 836 millions de tonnes d’ici la fin de ladite campagne, une première depuis 2017/2018.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Résoudre : *
6 − 3 =