Le programme de coopération de développement entre la Belgique et la Guinée est aussi basé sur trois aspects fondamentaux, à savoir : le développement socio-économique inclusif et durable ; le développement humain ; et le respect des droits humains. Ces trois actions sont prioritaires, selon l’Agence Belge de Développement (Anabel), et se définissent par trois points suivants:

1-Promotion de l’entrepreneuriat durable et création d’emplois décents

-La première action, d‘un montant de 11,5 millions d’euros, vise le développement de l’entrepreneuriat agricole dans les filières de l’ananas, de la pomme de terre et de la mangue. L’attention est portée sur la professionnalisation des opérations économiques, sur l’accès au marché comme source de développement de leurs activités et sur l’amélioration de l’accès au financement, afin de favoriser la génération d’emploi locaux décents. Un accent important est mis sur le renforcement des capacités techniques, économiques et financières ainsi que sur l’amélioration de l’environnement des affaires.

-Une deuxième action (10 millions d’euros) concentre ses efforts sur les trois pôles urbains de Conakry, Kindia et Mamou, en donnant la priorité aux micros, petites et moyennes entreprises existantes dans divers secteurs porteurs (Energie, NTIC, agriculture, construction, artisanat…).

La troisième action, d’un montant de 3,5 millions d’euros, complète le dispositif mis en place au niveau agricole et urbain en se concentrant sur l’appui à l’entrepreneuriat féminin. L’accent est mis sur les activités et (nouvelles) opportunités économiques spécifiques pour les femmes, sur la prise en compte de leurs besoins particuliers ainsi que sur l’atténuation des freins et obstacles spécifiques auxquels elles sont confrontées quotidiennement en milieu rural et urbain.

Afin de générer des avancées durables relatives à la qualité de vie des femmes et leurs ménages, cette action entend adresser les causes profondes liées aux pesanteurs socioculturelles et aux attitudes, aux relations de pouvoir, aux institutions de sociales et aux dispositions légales.

2-Promotion des droits sexuels et Reproductifs

L’autonomisation économique des femmes  et des jeunes est étroitement liée à leur émancipation sociale et à la promotion de leurs droits sexuels et reproductifs, d’un montant de cinq millions d’euros, se focalise, d’une part, sur le renforcement des titulaires du droit au niveau individuel, communautaire et associatif, et, d’autre part, sur l’amélioration de l’offre de service et de l’écosystème relatifs aux droits sexuels et reproductifs.

3-Formation, études et expertises

Le programme de coopération comprend enfin des ressources (5 millions d’euros) destinées au financement des formations, des études et de l’expertise qui complètent les autres actions. Outre un accent particulier mis sur les acteurs économiques de la zone portuaire de Conakry et sur le dispositif de coordination des aides en Guinée (consolidation du programme de démarrage), ces ressources sont utilisées pour les formations spécialisées (technico-économiques, socio-économiques, socio-anthropologiques ….) sur mesure et la mise à disposition de diverses expertises stratégiques.

Décryptage réalisé par Moussa Traoré pour Guineeminesnature.com

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