Ce samedi 7 août 2021, le ministère des droits et de l’autonomisation des femmes a lancé le coup d’envoi des activités de reboisement. Cette action s’inscrit dans le cadre de l’initiative lancée par l’ONG Cipad Guinée invitant chaque département ministériel, des institutions nationales ainsi que des ambassades à planter chacun au moins cinq (5) arbres.

Sur une superficie à reboiser de 3 400 ha située à Bondabon dans la préfecture Dubréka, la ministre Hawa Béavogui a profité pour mettre en terre six jeunes plants. Après s’être acquittés de son devoir citoyen, elle a mis l’occasion à profit pour inviter les femmes à une prise de conscience dans le cadre de la protection de l’environnement.

« Nous savons que les femmes sont plus impactées par les effets de la dégradation climatique, notamment la sècheresse, les inondations et autres. A cet effet, il est important que les autorités renforcent le rôle fondamental qui est dévolu aux femmes, renforcer leur implication dans le processus de protection », a-t-elle souligné, avant d’inciter celles-ci à une d’implication durable.

«C’est important que les femmes prennent leur responsabilité en faveur des générations qui vont venir. Il faudrait que nous redonnions une belle image à notre environnement et à nos ressources naturelles. C’est pourquoi notre département a décidé de participer à cette activité de l’ONG Cipad Guinée », indique la ministre.

Pour sa part, le responsable du projet, Mamady Aminata Touré, président de l’ONG CIPAD Guinée, a remercié la ministre Hwa Béavogui et sa délégation pour le déplacement effectué. Il en estime par ailleurs que celle-ci vient de démontrer un acte d’engagement citoyen.

« Je pense que madame la ministre de l’autonomisation des femmes vient de démontrer son engagement citoyen, c’est un message très fort. Donc si elle a donné le coup d’envoi pour venir symboliser par la plantation de cinq arbres, je dirais que c’est un acte vivement salutaire », a félicité le président de l’ONG Cipad Guinée qui, par ailleurs, sollicite que les autres départements emboitent le même pas.

« On souhaite que les autres ministres puissent faire la même chose. Le problème de l’environnement est un problème qui nous interpelle tous. Et il va falloir que ces décideurs eux-mêmes viennent voir ce site  qui est en voie de disparition. C’est pourquoi on est impliqué, toutes les parties prenantes. Il va falloir que les autres ministères qui restent puissent s’activer, les entreprises qui restent, mais aussi les ambassades et les institutions ».

La ministre des droits et de l’autonomisation des femmes a vivement encouragé l’ONG Cipad Guinée à poursuivre ses activités sans relâche. Avec eux, elle ambitionne formaliser un cadre de collaboration dans l’intérêt non seulement des femmes, mais aussi de la population toute entière.

Younoussa Sylla

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