Paludisme : quelles sont les zones à risque ?

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Cette maladie transmise par les moustiques sévit encore dans certaines parties du monde.

De nos jours, il est possible de se prémunir contre le paludisme, notamment grâce à la chimioprophylaxie. Mais pour être davantage préparé et éviter de contracter cette maladie, il est préférable d’éviter de fréquenter certains endroits du globe. Pour vous aider, voici les zones à risque concernées par le paludisme.

Le paludisme : de quoi parle-t-on ?

Le paludisme, aussi appelé malaria, est une maladie potentiellement mortelle transmise par des moustiques. Les enfants et les femmes enceintes sont souvent les plus exposés aux risques mortels de cette maladie. On dénombre tous les ans plusieurs milliers de touristes et voyageurs touchés par le paludisme.

Ses symptômes se manifestent par une forte fièvre et un grave état grippal. Tirée du terme latin « palus », signifiant marais, cette maladie parasitaire sévit souvent dans les lieux marécageux et tropicaux ou subtropicaux. Et ce, un peu partout sur le monde.

Du type A au type D : se prémunir du paludisme dans les zones à risque

Le paludisme se classe entre quatre types de niveaux de risques, nécessitant, en fonction du type, une prévention plus forte contre cette maladie parasitaire. Le type A est le risque le moins élevé de transmission du parasite, le type D est, lui, le plus élevé. Le paludisme se traduit par deux genres d’infection : le paludisme à Plasmodium vivax et le paludisme à Plasmodium falciparum. Ce dernier étant résistant à la plupart des médicaments de chimioprophylaxie, il est plus dangereux et plus mortel que le premier.

Pour être mieux averti sur les risques encourus et découvrir plus en profondeur les mesures de sécurité nécessaires, il est préférable de consulter le site de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

L’Afrique et l’Inde : les deux zones les plus à risque

Selon l’OMS, c’est le continent africain qui est le plus touché par la transmission de la maladie palustre. En 2016, 90 % des cas touchés par cette maladie provenaient de cette région. C’est également le berceau du Plasmodium falciparum, le type le plus dangereux de la maladie. L’Afrique subsaharienne est la région présentant les risques les plus élevés sur le continent. Une quinzaine de pays d’Afrique subsaharienne représentent, à eux seuls, 80 % de la charge de morbidité due au paludisme. Dans ce pourcentage, le Malawi, le Ghana et le Kenya sont les trois pays où le taux de victimes du paludisme est le plus élevé.

L’Inde, quant à elle, représente peu ou prou les 10 % restants. La maladie s’étend particulièrement à l’ouest et à l’est du pays.

Amérique du Sud : des zones à risque de type A à type C

L’Amérique du Sud représente elle aussi une zone à risque. Le Plasmodium vivax y est présent, bien que moins dangereux que le Plasmodium falciparum (car il peut être traité avec des médicaments). Les risques sont notamment élevés dans la région amazonienne où le climat tropical est propice au développement de la maladie parasitaire.

La zone septentrionale de l’Amérique du Sud est également touchée en raison des nombreuses zones marécageuses et du climat suscité par la mer des Caraïbes. Si les cas les plus chroniques sont dans les zones non touristiques (Amazonie et zones forestières denses de la région), il n’en demeure pas moins que des risques sont toujours présents dans les pays touristiques, comme le Brésil, la Colombie, ou encore la Guyane.

L’Asie : les risques des zones forestières

Si vous comptez voyager en Asie, il faudra vous prémunir sérieusement contre le paludisme, particulièrement si vous vous aventurez en Asie du Sud et du Sud-Est. Le climat alliant chaleur et humidité a un impact majeur sur les conditions sanitaires des pays de la région. La Thaïlande est le pays asiatique le plus touché par le paludisme, pouvant aller jusqu’à un risque palustre de type D.

S’il est absent dans les grandes villes comme Singapour ou Hong Kong, le risque demeure endémique dans les zones rurales. Les risques les plus élevés de contamination sont dans les zones non touristiques, particulièrement dans les zones forestières et endroits marécageux assez escarpés.

Source : https://www.geo.fr