Face à la crise économique qui persiste, Luanda appelle le FMI à la rescousse.L’Angola sollicite un prêt de 4,5 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI).

Une démarche qui illustre bien les difficultés économiques qui persistent dans un pays qui tire 70% de ses recettes fiscales de la vente du pétrole brut.

Les discussions entre les autorités de Luanda et l’institution financière doivent débuter en octobre indique Archer Mangueira, le ministre des Finances.

Le deuxième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne après le Nigeria subit de plein fouet la chute du prix du baril de brut sur les marchés internationaux.

Certains analystes indiquent que l’Angola est en train de payer son manque de volonté de diversifier son économie encore tributaire du pétrole et dans une moindre mesure de la vente du diamant.

Le nouveau président angolais, Joao Lourenço, a lancé une vague de réformes, notamment structurelles, pour attirer des investissements étrangers.

Au-delà, le successeur d’Eduardo Dos Santos a décidé d’assainir les finances publiques en initiant une guerre sans merci contre la corruption.

Les résultats des différentes réformes qu’il a initiées tardent à produire leurs effets sur l’économie minée par un chômage endémique de la population.

Le Fonds monétaire international se dit « prêt à aider » l’Angola, dont il a salué dans un communiqué « les mesures importantes en vue d’améliorer la gouvernance et de restaurer la stabilité macroéconomique ».

In BBC afrique

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