Depuis quelques jours, la délégation gouvernementale conduite par le Premier Ministre Amadou Oury BAH séjourne à l’intérieur du pays. Ils ont réalisé plusieurs activités, notamment la pose des pierres et l’inauguration de quelques infrastructures routières, éducatives et sanitaires.

A Faranah,  le premier ministre de la transition n’a pas occulté dans sa mission de dénoncer les menaces environnementales auxquelles est confronté le fleuve Niger, un fleuve qui prend sa source dans la prepréfecture, près de la localité de Tombon.

Amadou Oury BAH, premier ministre

« Vous voyez un bras du fleuve Niger, cela nous pose des problématiques sur lesquelles nous devons travailler. Ce fleuve mérite d’être mieux tenu. Vous voyez les plaines qui sont là, en saison des pluies toute la plaine est inondée. Mais en saison sèche, il va de soit que c’est un mince filet d’eau qui est en train de s’écouler. Cela veut dire qu’il faut qu’on travaille pour la préservation de l’environnement, pour le reboisement et pour le désensablement de la rive du fleuve Niger. Parce que cela permettra de donner encore une autre vigueur à ce fleuve qui est en train d’aider, disons, des centaines de millions d’habitants de l’ouest africaine », dénonce Bah Oury.

Le fleuve Niger a une longueur d’environ 4 200 km, ce qui en fait le troisième plus long fleuve d’Afrique, après le Nil et le Congo. Il traverse quatre (4) pays d’Afrique de l’Ouest, notamment le Mali, le Niger, le Bénin et le Nigeria, avant de se jeter dans l’océan Atlantique.

Sylla Youn, pour guineeminesnature.com