Avec la crise sanitaire, les activités économiques de la préfecture de Labé sont paralysées notamment celles liées à la teinture. La fermeture des frontières due à l’état d’urgence sanitaire affecte négativement cette activité économique et culturelle et oblige les teinturières à réduire leur production et les prix des marchandises au risque de s’appauvrir.

« Les activités sont paralysées. Les frontières sont fermées et nous, nos clients viennent des autres préfectures, de Conakry, du Sénégal, de la Guinée Bissau et d’autres. Et si maintenant tout est fermé. Ça devient difficile pour nous de revendre », s’est alarmée la maîtresse Mariam Diallo dans son atelier situé à Doghora.

Avant cette pandémie, (a-t-elle ajouté), nous avons l’habitude de vendre de 130. 000 jusqu’à 135. 000 francs guinéens. Mais avec cette crise, par jour, nous travaillons 5 pièces en 5 équipes à savoir une pièce par équipe parce que la clientèle n’est pas là.

« Ce que nous faisons est purement traditionnel avec beaucoup de qualité comme les leppy carrelés et autres variétés dans le quartier Doghora », rappelant qu’elles ont revu à la baisse les prix pour attirer la clientèle.

Pour la teinturière, Adama Diallo, c’est l’ampleur que prend le Covid-19 dans notre pays. Chaque jour, elle augmente, C’est pourquoi, selon elle, on ne sent pas l’approche de la fête de Ramadan parce qu’il n’y a pas de commande comme par le passé.

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