Le nombre de producteurs d’ananas continue d’augmenter. Selon une enquête réalisée en 2021, plus de 2020 planteurs sont recensés. 1383 hectares d’ananas sont plantés dans la région de Kindia. Ces producteurs parviennent à alimenter les marchés. Aujourd’hui, la demande est plus grande que l’offre. Le président de la fédération des planteurs de la filière ananas de la Basse Guinée (FEPAF-BG) entend augmenter la quantité.

« Pour nous, le problème ne se situe pas comment commercialiser. Aujourd’hui, il y a tellement de besoins. Les gens se sont intéressés. On est incapable de les approvisionner. Notre défi aujourd’hui, c’est la quantité. Il faut vraiment augmenter les quantités et la qualité des produits », a fait savoir El hadj Moussa Camara, président de la fédération des planteurs de la filière ananas de la Basse Guinée  (FEPAF-BG).

El hadj Moussa Camara, président de la fédération des planteurs de la filière ananas de la Basse Guinée  (FEPAF-BG).

« Les demandes, les intérêts sont tellement énormes. Aujourd’hui, on a des difficultés de répondre. La commercialisation de l’ananas n’est pas un problème qui nous préoccupe. Le problème qui nous préoccupe c’est où trouver l’ananas pour le commercialiser. Tous les pays voisins profitent de l’ananas de Guinée », a ajouté Elhadj Moussa Camara, président de la FEPAF-BG

Depuis l’introduction de l’ananas dans les années 1930-1940, la Guinée a été l’un des plus grands producteurs et exportateurs des produits tropicaux au niveau de l’Afrique occidentale Française. Le gouvernement guinéen et les partenaires au développement ont accepté d’accompagner la relance de la filière ananas. Ce secteur attise aujourd’hui des convoitises mais il est souvent secoué par des incendies dévastateurs. Beaucoup de producteurs d’ananas ont subi des pertes importantes.

De Kindia, Ibrahima Sory Traoré, pour guineeminesnature.com