Une quarantaine de participants venus de la Guinée, de la Mauritanie, du Ghana et de la Côte d’Ivoire sont présents à Conakry sur invitation du Ministère Guinéen de l’environnement à travers la Direction Générale du Milieu marin, et l’appui des partenaires comme WABICC.

Objectifs, selon le Directeur Général du Milieu Marin, Mohamed Lamine SIDIBÉ,  » élaborer des plans d’action pour la mise en œuvre des protocoles additionnels qui seront par la suite présentés à la COP 13 de la convention d’Abidjan en Mai prochain à Brazzaville au Congo ».

 Dans les interventions, il est tout d’abord revenu au représentant du Secrétaire Exécutif de la convention d’Abidjan, Jacques Abe,  de remercier les autorités guinéennes pour les facilités et souhaité que les participants contribuent de manière positive aux travaux, qui visent à préserver le milieu marin. Poursuivant, il a rappelé, l’évolution des signatures des différents protocoles dont il est question au cours de cet atelier, avant de préciser qu’à la demande des parties contractantes, des rencontres de partage d’expériences, se sont tenues sur le continent, et une feuille de route pour les consultations nationales, comme c’est le cas à présent.

Il a conclut son propos par cette affirmation, une manière pour lui de soutenir la gestion durable des ressources en disant que « Il faut changer nos habitudes et modes de consommation, en vue de les préserver pour nous et surtout pour les générations futures… ».

A sa suite, Anada Tiega,  représentant de WABICC. Il a pour l’occasion, rappelé les domaines d’intervention de son institution que sont, « la lutte contre la criminalité faunique, la gestion de la zone  marine côtière, la lutte contre la déforestation et la préservation de la biodiversité. S’agissant de la convention d’Abidjan, il ajoute que la protection et la gestion durable de la mangrove et la gestion intégrée de la zone côtière sont les protocoles soutenus par WABBIC.

Ensuite M. Tiega a poursuivi son intervention par dire la nécessité de la ratification  de ces protocoles, qui permettront  la mise en œuvre de la convention d’Abidjan.

Il a souhaité, pour terminer que la traduction de ces protocoles soient adaptés aux réalités des différents pays, et que leur mise en œuvre soit faite au même titre que les conventions.

Présidant la cérémonie d’ouverture, le Directeur Général du Milieu marin Mohamed Lamine SIDIBE, au nom du Ministre de l’Environnement des Eaux et Forêts, se réjouissant de la tenue de la rencontre de Conakry dira que « cette rencontre une étape majeure en faveur d’un milieu marin préservé et protégé.  Ce présent atelier vise à recueillir les apports des participants sur les différents protocoles qui seront par la suite, présentés la COP 13, sur la convention d’Abidjan, au Congo Brazaville.

Il précise que « C’est un accord-cadre global pour la protection et la gestion du milieu marin et des zones côtières des régions de la Convention, et pour tous leurs programmes liés à la mer et aux zones côtières. Elle est actuellement la principale organisation onusienne en matière de gestion marine et côtière dans les régions relevant de la juridiction des Etats Parties ». S’agissant des protocoles, il dira que « l’activité qui nous réunit aujourd’hui constitue une étape majeure du processus d’adoption desdits protocoles, en faveur d’un environnement marin et côtier mieux préservé.

Il s’agit du, Protocole sur la pollution provenant de sources et d’activités terrestres, appelé Protocole de Bassam ; le Protocole sur les normes environnementales associées aux activités pétrolières et gazières offshore, appelé Protocole de Malabo, le Protocole sur la Gestion intégrée des zones côtières, appeléProtocole de Pointe Noireet le Protocole sur la Gestion durable des mangroves, appelé Protocole de Calabar ».

Après leur signature au cours de la Conférence des Plénipotentiaires organisée à Abidjan du 2 au 3 Juillet 2019, la Convention d’Abidjan a entrepris l’élaboration d’un plan d’action pour chaque protocole, afin de définir une feuille de route pour leur mise en œuvre nationale et régionale.

Cet atelier servira également de cadre de dialogue et d’échanges entre les acteurs étatiques, les représentants du secteur privé, les organisations de la société civile, et des experts indépendants, afin d’assurer un processus de domestication participatif. Tel était son souhait en présidant la cérémonie d’ouverture.

Pour rappel, la convention d’Abidjan est une convention qui vise  »la protection, la gestion et le développement du milieu marin et du littoral de la côte atlantique de l’Afrique de l’ouest, centrale et australe ». Signée en 1984, elle regroupe à ce jour 22 pays dont la Côte d’Ivoire et la République de Guinée.

Un communiqué final sanctionnera les travaux qui prendront fin mercredi prochain.

                                                                                                Idiatou CAMARA

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