Le taux de mortalité infantile dans le sud-est du Niger est de plus en plus inquiétant, a alerté l’ONG internationale Médecins Sans Frontières (MSF) dans un communiqué, consulté ce 26 septembre, par le quotidien local Niamey et les 2 jours.

Selon cette ONG, c’est le paludisme et la malnutrition, qui coûtent la vie quotidiennement à une dizaine d’enfants âgés de moins de 5 ans, dans cette ville de Magaria, dans le sud-est du pays.
Le nombre d’enfants pris en charge par MSF dans cette ville s’élève à 730 , dont 208 jugés dans un état critique.

« Chaque année, approximativement à cette même période, nous nous attendons à un pic de paludisme, de même qu‘à des niveaux élevés de malnutrition, bien supérieurs aux seuils d’urgence. Mais nous ne nous souvenons pas d’un tel afflux de patients à l’hôpital », s’inquiètent des responsables de l’ONG.

Médecins Sans Frontières, affirment que ce taux de mortalité est observé depuis plus d’un mois.

Le paludisme est pour rappel, très récurent dans la région sud du Niger. Il connait sa recrudescence dans la deuxième partie de chaque année.

Le Niger connait également d’autres épidémies ravageuses, comme le choléra qui a tué cet été plus de 22 personnes, et la méningite, qui a coûté la vie en 2017, à près de 180 personnes.

A noter que ces épidémies sont observées principalement dans la région sud du pays, et de rares fois dans le centre. Le sud du Niger, est la région qui concentre le plus grand nombre de la population du pays.

African Daily Voice (ADV)

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