Depuis l’arrivée du Col. Mamadi Doumbouya au pouvoir,  son ambition est de doter les paysans d’intrants agricoles. Récemment,  plus de 60 mille tonnes d’engrais ont été importés et acheminés vers l’intérieur du pays.

Mais sauf que dans la sous-préfecture de Mafèrinyah, située à 70 km au sud de Conakry, la vente de ces intrants, notamment les engrais de qualité NPK et Urée perlée, est détenue par un groupe d’individus. Si le gouvernement a fixé le prix du sac à 300.000 francs guinéens, par contre d’autres le revendent à 400 000 voire 450.000 francs, et plus.

C’est  donc un cri de cœur émis par les agriculteurs de la sous préfecture qui sollicitent mordicus l’intervention des autorités.

<<Nous avions appris que l’Etat a envoyé de l’engrais dans les magasins pour vendre à 300. 000 francs, mais nous on paie l’engrais à 400.000 francs le sac. Même avant hier, j’ai un collègue qui a acheté deux sacs à 1.3000.000 francs dans un magasin. C’est pour dire que le prix d’engrais n’est pas fixe à Mafèrinyah. Donc nous avons ce problème ici. C’est les mêmes responsables locaux de la chambre nationale de l’agriculture qui font ça. Aujourd’hui, si tu as besoin de deux sacs, il faut payer un sac toi même et après tu donnes l’argent à un autre pour aller acheter un autre sac pour toi. Et ça aussi pour recevoir on va te demander de  venir chercher deux jours après. Je demande aux autorités du ministère de l’agriculture de nous aider. Les responsables qui sont là actuellement ne sont pa en train de nous aider, ils sont pplutôten train de nous arnaquer, on n’a qu’à les remplacer, on ne veut plus d’eux. L’année dernière on a perdu presque la moitié de nos cultures. Cette année encore, si tu n’as pas assez d’argent tu ne peux pas avoir de l’engrais>>, explique Sadjo  Camara, un agriculteur de la sous préfecture.

Il faut rappeler que c’est dans la sous-préfecture de Mafèrinyah que s’est déroulée la cérémonie de lancement officiel de la Campagne Agricole 2023-2024  au compte de la région administrative de Kindia,  le samedi 27 mai 2023.

A suivre….

La rédaction

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