La première série de dialogues de haut niveau sur l’inclusion financière est ouverte ce vendredi. Elle dure une journée, et porte sur le thème : « le numérique au service de l’inclusion financière : Quelles sont les avancées, enjeux et défis ? ».
Elle a connu la mobilisation de plusieurs membres du gouvernement venus rehausser de leur présence l’évènement, et d’autres pour participer aux débats. Le premier discours, celui d’ouverture, a été prononcé par le gouverneur de la banque centrale de la république de guinée, Dr Louncény Nabé. Suivi de l’intervention de l’Adjoint au Chef du Butreau Régional de l’AFI pour l’Afrique et le Moyen-Orient, M. Efoé Koudadjey.
Après cette série d’intervention, un premier panel de discussion a été organisé entre intervenants pour parler de la stratégie d’accès des communautés villageoises au service bancaire à travers notamment la nouvelle technologie de l’information et de la communication.
Il a été aussi évoqué la mise à disposition d’une politique de financement dans le secteur agricole. Ceci pour permettre aux agriculteurs de mieux s’investir dans le développement économique du pays.
En qualité de président de l’initiative africaine, le Gouverneur de la BCRG estime que la rencontre a pour objectif de vulgariser la notion d’inclusion financière dans notre pays. Surtout de réaliser l’objectif de couverture de la Guinée en matière de service financier.
Pour le Ministre des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l’Information, Moustapha Mamy Diaby, l’engagement est de faire en sorte que tous les citoyens guinéens aient accès aux technologies de l’information et de la Télécommunication. Ceci afin qu’ils puissent faire face à leurs besoins quotidiens et contribuer à l’essor économique de notre pays.
A rappeler que le présent panel fut couronné par une série de recommandations afin de répondre aux besoins des communautés villageoises. Sur le secteur des télécommunications, le ministre des télécommunications a rassuré de la couverte totale de toutes les communautés n’ayant pas accès à la téléphonie mobile d’ici 2020, pour un coût abordable et durable.
Sylla Younoussa, pour guineeminesnature.com