Le changement climatique agit comme un catalyseur de tensions sociales en Afrique, où les émeutes et les conflits liés à la rareté de l’eau se multiplient à une vitesse vertigineuse.

La diminution des ressources induite par le dérèglement climatique est en passe de devenir un important facteur d’instabilité sociale en Afrique. C’est ce qui ressort d’une étude publiée le mercredi 25 mai par la Fondation Mo Ibrahim, en marge de son forum annuel consacré au changement climatique.

Intitulée « En route vers la COP 27 : faire valoir les arguments de l’Afrique dans le débat sur le climat » (The Road to COP27 : Making Africa’s Case in the Climate Debate), cette étude révèle que les émeutes, manifestations et autres troubles sociaux liés à la raréfaction des ressources hydriques sur le continent se sont multipliés par 40, depuis 2010. Vingt pays africains ont en effet connu au moins 10 protestations ou émeutes liées à l’eau durant la période sous revue. Les cinq pays les plus touchés par ce qu’il est convenu d’appeler les « manifestations de la soif » (l’Algérie, le Maroc, l’Afrique du Sud, le Soudan et la Tunisie) souffrent tous d’un niveau de stress hydrique élevé.

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