En se retirant de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes, Vladimir Poutine prend le risque d’accentuer l’insécurité alimentaire sur le continent, déjà frappé par une inflation galopante. Il existe pourtant une parade à cette situation : le recours aux cultures locales.

La coïncidence peut paraître surprenante. À quelques jours du sommet Afrique-Russie qui doit se tenir à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet, Vladimir Poutine a décidé de ne pas reconduire l’accord céréalier en mer Noire. Depuis le 17 juillet, les céréales ukrainiennes destinées à l’exportation ne peuvent donc plus emprunter la voie maritime. « Des centaines de millions de personnes souffrant de la faim et des consommateurs confrontés à une crise mondiale du coût de la vie en paieront le prix », a prévenu Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies.

Des conséquences catastrophiques qui promettent d’être plus désastreuses encore sur le continent, où plusieurs pays sont dans une situation d’extrême dépendance aux céréales importées, notamment celles importées de Russie et d’Ukraine. Pas moins de 30 % du blé consommé sur le continent venait, avant la guerre, de ces deux pays.

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