𝐃𝐈𝐒𝐂𝐎𝐔𝐑𝐒 𝐃𝐄 𝐌𝐀𝐃𝐀𝐌𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐉𝐎𝐔𝐑𝐍𝐄𝐄 𝐃𝐔 𝟑 𝐌𝐀𝐈 𝟐𝟎𝟐𝟐
– 𝐌𝐎𝐍𝐒𝐈𝐄𝐔𝐑 𝐋𝐄 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐈𝐒𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐂𝐇𝐄𝐅 𝐃𝐄 𝐋’𝐄́𝐓𝐀𝐓,
– 𝐌𝐎𝐍𝐒𝐈𝐄𝐔𝐑 𝐋𝐄 𝐏𝐑𝐄𝐌𝐈𝐄𝐑 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄, 𝐂𝐇𝐄𝐅 𝐃𝐔 𝐆𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓
– 𝐌𝐎𝐍𝐒𝐈𝐄𝐔𝐑 𝐋𝐄 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐇𝐀𝐔𝐓𝐄 𝐀𝐔𝐓𝐎𝐑𝐈𝐓𝐄́ 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍,
– 𝐌𝐄𝐒𝐃𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐄𝐒𝐒𝐈𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐌𝐄𝐌𝐁𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝐆𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓,
– 𝐌𝐄𝐒𝐃𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐄𝐒𝐒𝐈𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐀 𝐕𝐎𝐒 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐆𝐑𝐀𝐃𝐄𝐒, 𝐓𝐎𝐔𝐓 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐎𝐂𝐎𝐋𝐄 𝐎𝐁𝐒𝐄𝐑𝐕𝐄
– 𝐂𝐇𝐄𝐑𝐒 𝐀𝐌𝐈𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐄𝐃𝐈𝐀𝐒
– 𝐂𝐇𝐄𝐑𝐒 𝐂𝐎𝐋𝐋𝐀𝐁𝐎𝐑𝐀𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒
– 𝐂𝐇𝐄𝐑𝐒 𝐈𝐍𝐕𝐈𝐓𝐄𝐒
– 𝐌𝐄𝐒𝐃𝐀𝐌𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐌𝐄𝐒𝐒𝐈𝐄𝐔𝐑𝐒
C’est pour moi un insigne honneur de prendre la parole devant cette auguste assemblée réunie autour d’un idéal commun : celui de la 𝐜𝐞́𝐥𝐞́𝐛𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 de la journée mondiale de la liberté de la presse.
Ma joie est d’autant plus grande Monsieur le Président que la liberté de la presse s’inscrit en droite ligne de vos préoccupations ; celles de faire de la presse guinéenne, une actrice majeure de la gouvernance dans le cadre de la refondation de l’Etat.
Le 03 mai de chaque année donne l’occasion de rendre hommage aux hommes de médias qui ont perdu leurs vies et ceux prennent des risques tous les jours dans l’exercice du leur métier pour le bonheur de la population.
Je voudrais, avec la permission de son Excellence Monsieur la Président, vous demander d’observer une minute de silence pour la mémoire de tous nos devanciers.
Dans le monde malheureusement, ils sont nombreux encore les journalistes qui croupissent dans les prisons, ou qui sont la cible de groupes armés dans les zones de conflits.
D’autres subissent encore des intimidations de la part de lobbies politiques avec comme seul crime commis, celui de vouloir informer. Heureusement qu’en Guinée, le CNRD a fait le pari de respecter et de faire respecter la liberté de la presse depuis le 5 septembre 2021.
Depuis cette date mémorable, aucun journaliste n’est inquiété, emprisonné, violenté ou brimé par les autorités en place au contraire, le Président de la transition ne cesse de vous exhorter à fouiller, fouiner, enquêter et dénoncer les travers sociaux, afin de promouvoir une gouvernance vertueuse dans notre pays.
𝐌𝐨𝐧𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧;
𝐌𝐞𝐬𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐌𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬
Le thème de cette année porte sur « 𝐥𝐞 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥’𝐞𝐦𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐧𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 ».
L’évolution récente de notre société a engendré des mutations importantes dans le système mondial d’information et de communication, la Société de l’Information. De nouveaux canaux de communication ont vu le jour et s’imposent par la rapidité et la fiabilité des services.
En Guinée c’est le lieu et l’occasion de magnifier les progrès enregistrés par le gouvernement qui vient de franchir un pas important dans la bataille du numérique à travers la signature du contrat commercial pour la numérisation complète de l’éditeur public RTG, la modernisation la radio nationale FM, la modernisation et la densification du réseau de transport et de diffusion pour une couverture totale du territoire national en radio et en télévision, l’acquisition de deux (2) OB Vans de 12 caméras chacun pour les grands évènements nationaux, la construction d’une plateforme nationale pour la diffusion de la radio et de la télévision ouverte aux éditeurs publics et privés, plusieurs programmes de formations à l’Etranger et en Guinée aux métiers du numérique.
La nouvelle économie qui régit le monde actuel et à laquelle nous ne faisons pas exception, connait une nette évolution vers le numérique. Cependant, nous devons en faire un usage parcimonieux au regard de la manipulation dont il peut être porteur à travers les intox, les Fake news et la cyber criminalité.
Autant dire que le choix de ce thème pour célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse est plein de signification pour les professionnels de l’Information et de la communication.
Il offre l’opportunité de poser la problématique de l’intelligence artificielle dans le journalisme, d’identifier les défis auxquels la presse est confrontée, et de projeter les solutions qui s’imposent. Car en dépit des progrès tangibles enregistrés dans le développement des médias en Guinée, force est de reconnaitre que les défis qui se dressent sur le chemin imposent des solutions.
C’est le cas, entre autres du parachèvement de la transition de l’analogique vers le numérique de la radio et de la télévision, de la finalisation de la convention collective de la presse portée par le syndicat dont je salue du haut de cette tribune pour sa persévérance.
C’est également le cas du recadrage de la dépénalisation des délits de presse afin que désormais, même à titre préventif, le journaliste ne soit plus privé de sa liberté pour délits de presse.
𝐌𝐞𝐬𝐝𝐚𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐌𝐞𝐬𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞
L’on peut déjà noter avec force détail, l’implication personnelle de Monsieur le Président de la Transition.
La mise à disposition d’une nouvelle maison de la presse, la subvention aux médias privés, la nomination de plusieurs journalistes à des hautes fonctions de l’administration.
Monsieur le Président, soyez-en vivement remercié.
C’est le lieu et l’occasion de saluer la promptitude des cadres de mon département et des associations de presse pour le sérieux qui a caractérisé l’organisation des présentes festivités et les innovations apportées.
Il s’agit de l’organisation d’un concours entre étudiants sur le reportage, des masters class dans les universités, et surtout de la mise à disposition de stands sur fond de portes ouvertes sur les entreprises de presse.
𝐌𝐨𝐧𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐍𝐑𝐃, 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 ;
𝐌𝐞𝐬𝐝𝐚𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐌𝐞𝐬𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭,
Votre présence massive à la célébration de cette journée nationale est pour nous le témoignage de votre engagement à accompagner les medias nationaux dans l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Je reste convaincue que les efforts fournis par le gouvernement et ses partenaires au développement, dont je salue de passage la promptitude et l’efficacité, serviront à qualifier davantage la liberté de la presse et son exercice en Guinée.
C’est pourquoi, j’invite les medias à faire preuve de professionnalisme et de responsabilité dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.
Ne perdons pas de vue que tous, nous avons une responsabilité envers notre pays : celle de le protéger et de protéger son unité.
Nous ne devons sous aucun prétexte, sous aucune pression, sous aucun intérêt personnel, déroger aux obligations et ce, dans le strict respect de l’éthique et de la déontologie.
Une voix plus autorisée que la mienne leur témoignera la gratitude du gouvernement et de tout le peuple de Guinée.
Mes pensées vont à tous ces journalistes et techniciens en état d’invalidité momentanée ou permanente pour l’exercice du métier. Toutes mes prières les accompagnent.
𝐕𝐢𝐯𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐢𝐛𝐞𝐫𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞, 𝐯𝐢𝐯𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́.
𝐁𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐚̀ 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐭𝐨𝐮𝐬 ;
𝐉𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐞𝐦𝐞𝐫𝐜𝐢𝐞 !
𝐑𝐨𝐬𝐞 𝐏𝐨𝐥𝐚 𝐏𝐫𝐢𝐜𝐞𝐦𝐨𝐮, 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐈𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧.