Les premières pluies commencent déjà à tomber. Généralement, pendant la saison pluvieuse, Conakry présente une image peu reluisante. Les caniveaux bouchés par les ordures, les montagnes d’ordures aux bords des routes sont entre autre l’image que la ville présente. Le président du réseau des journalistes et acteurs de la société civile pour la promotion de l’assainissement en guinée REJAPAG en abrégé, profite de cette période pour dresser son constat à la suite de ces premières pluies, situer les responsabilités dans la gestion des ordures en guinée et annoncer des mesures qu’il faut pour donner une belle image à Conakry.

Le constat que dresse Mohamed Barry à la suite de ces premières pluies est alarmant. Des eaux usées çà et là, des ordures qui prennent une proportion inimaginable, c’est l’image que présente Conakry. « On assiste à une sorte de spectacle des ordures  sur les saucées, les caniveaux sont bouchés, une sorte de foire des papesses dans les quartiers, parce que tout simplement les gens y jettent des ordures partout, c’est vraiment inquiétant. C’est un constat triste et alarmant» révèle-t-il.

L’Etat a une forte responsabilité dans la gestion des ordures tout comme les citoyens précisent le président du réseau des journalistes et acteurs de la société civile pour la promotion de l’assainissement en guinée« la responsabilité de l’Etat se situe au niveau de la politique de ramassage des ordures qui fait aujourd’hui défaut. Certes que l’Etat a sa part de responsabilité mais nous aussi, nous citoyens, nos ordures nous appartiennent, c’est nous qui les produisons, c’est à nous de savoir comment les gérer» dit-il.

Mohamed Barry ajoute que pour ne pas être victime des effets des ordures, il existe des pistes de solution« il faut que l’Etat puisse comprendre que ce n’est pas pendant ou à l’approche de la saison pluvieuse qu’il faut prévenir cette question de bouchage de caniveaux. Donc il faut que les actions soient prises en amont avant même la saison. Il faut aussi que l’Etat puisse penser à la mise à disposition dans les différents quartiers ou dans les différentes communes, des sites ou des dépotoirs publics qui seront désignés d’office, notamment pour le ramassage des ordures , en plus qu’on pense aussi à l’évacuation de ces ordures parce qu’on a aujourd’hui des dépotoirs qui meublent la ville de Conakry».

Il faut préciser que les ordures font des victimes en guinée. Le dernier cas en date est celui de la décharge de dar-es-salam où plus d’une dizaine de personnes avaient péri à la suite d’un éboulement de la montagne d’ordure.

Source: guineezenith.com

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