Une étude internationale menée par des chercheurs de quinze pays et dirigée par le laboratoire Ecomers (Université Nice Sophia Antipolis et CNRS) montre que l’Union européenne (UE) doit renforcer ses efforts pour atteindre son objectif de 2011 d’enrayer la perte de biodiversité à l’horizon 2020. Les résultats seront publiés ce mois dans la revue Conservation Letters.

Les résultats montrent que, malgré les 800 millions d’euros investis dans les projets européens Life – Nature ciblant les espèces « multi-royaumes », « seuls 30% des espèces sont bénéficiaires d’actions de conservation ». Ce qui est « insuffisant pour atteindre les objectifs d’arrêt du déclin ».

Autre constat : les espèces les plus menacées comme le crocidure des Canaries et le murin de Capaccini, inscrites sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) bénéficient d’aides insuffisantes par rapport à celles octroyées à des espèces peu menacées.

Ainsi, les chercheurs suggèrent qu’une « approche intégrée » de la conservation de la biodiversité soit adoptée au niveau européen. Ils recommandent aussi que les priorités de financement soient révisées périodiquement « en fonction de critères précis tels que le niveau de menace ou la contribution au service écosystémique ».

En août 2017, le Comité économique et social européen (Cese) pointait lui aussi un « manque de volonté politique de la part des Etats membres et de la Commission européenne » pour protéger la biodiversité.

Lu sur actu-environnement.com

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