« Dans l’environnement de la plupart des sites, les concentrations des radionuclides mesures sur la priode 2015-2017 sont de mme niveau par rapport la priode prcdente (2011-2014), traduisant une influence des rejets constante dans le temps« , indique l’Institut de radioprotection et de sret nuclaire (IRSN) l’occasion de la publication de son nouveau bilan de l’tat radiologique de l’environnement franais.

Un bilan que l’tablissement public effectue tous les trois ans partir des donnes de surveillance collectes par le rseau national de mesure de la radioactivit de l’environnement et qui, pour la premire fois, intgre quatre anciens sites miniers d’uranium : L’Ecarpire, Le Bosc, La Commanderie et La Porte.

Cette stabilit de la radioactivit est constate notamment autour des centrales nuclaires, des sites de Creys-Malville, Brennilis, Malvsi, La Hague, Saclay, Valduc, Cadarache, ainsi qu’aux abords des ports militaires. L’IRSN note mme une baisse significative de la radioactivit autour des sites de Bruyres-le-Chtel et de Marcoule, dont les rejets de tritium ont t diminus par prs de dix entre 2012 et 2016. Ainsi que dans l’environnement de l’Institut Laue-Langevin de Grenoble, dont les rejets ont diminu de prs de 40 %.

Quant aux doses reues par les populations qui rsident autour des 28 sites valus, sur lesquels sont exploites des installations nuclaires de base (INB), elles sont « trs faibles« , indique l’Institut. De l’ordre de 1 microsievert par an (Sv/an), soit le millime de la limite rglementaire (1.000 Sv/an), ajoute-t-il. Les habitants les plus exposs sont ceux situs autour de La Hague o l’IRSN value la dose maximale reue 8 Sv/an.

Article publi le 15 janvier 2019

Source link : https://www.actu-environnement.com

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