Bien que les femmes soient des personnalités clés dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, les inégalités entre les sexes freinent les progrès dans la lutte contre la faim et la pauvreté et la création de systèmes alimentaires durables.
Au cours d’une réunion de haut niveau en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont examiné les disparités persistantes entre hommes et femmes dans les systèmes agroalimentaires en Afrique et ont souligné la nécessité pour une action urgente.
« Il existe un fort élan pour faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans les systèmes agroalimentaires, car les femmes constituent la majorité du travail agricole », a déclaré Josefa Leonel Correa Sacko, commissaire à l’UA pour l’économie rurale et l’agriculture.
« Nous devons mieux reconnaître et exploiter la contribution fondamentale des femmes à la sécurité alimentaire et à la nutrition. Pour cela, nous devons éliminer les disparités entre hommes et femmes qui persistent dans l’agriculture en Afrique », a déclaré le directeur général de la FAO, Jose Graziano da Silva.
« Les preuves montrent que lorsque les femmes sont autonomisées, les fermes sont plus productives, les ressources naturelles sont mieux gérées, la nutrition est améliorée et les moyens de subsistance sont plus sûrs », a-t-il ajouté.
Alors que les femmes représentent jusqu’à 60% de la main-d’œuvre agricole, environ 32% d’entre elles possèdent des terres agricoles dans 27 pays d’Afrique subsaharienne, qu’elles soient détenues conjointement ou en propriété exclusive, ou les deux.
Seules 13% des femmes, contre 40% des hommes, sont propriétaires exclusifs de tout ou partie des terres qu’elles possèdent, selon le rapport conjoint les perspectives régionales sur les systèmes agroalimentaires, présenté conjointement par la FAO et l’UA.
African Daily Voice (ADV)
