D’une superficie de 36 000 km2, le parc national de la Salonga est considéré comme la plus grande réserve de forêt tropicale humide d’Afrique.
L’organisation « a décidé aujourd’hui de retirer le parc national de la Salonga de la liste du patrimoine mondial en péril en raison des améliorations apportées à son état de conservation », a affirmé l’Unesco dans un communiqué.
« Le suivi régulier de la faune sauvage montre que les populations de bonobos demeurent stables (…) malgré les pressions passées et que la population d’éléphants de forêt a lentement commencé à se reconstituer », ajoute le communiqué.
L’organisation a « accueilli favorablement la clarification (…) qui stipule que les concessions pétrolières chevauchant le [parc] sont nulles et non avenues » et que des blocs pétroliers à l’intérieur du parc « seront exclus des futures mises aux enchères », explique le communiqué.
Une grande biodiversité
La RDC avait officialisé son projet d’exploiter du pétrole dans les parcs des Virunga (nord-est), et de la Salonga (centre) en 2018. Mais, depuis, le gouvernement n’y a toutefois pas officiellement renoncé. Contacté par l’AFP, le ministère de l’environnement congolais n’a pas réagi dans l’immédiat.
Créé en 1970 par l’ancien dictateur Mobutu Sese Seko, le parc de la Salonga, d’une superficie de 36 000 km2, est considéré comme la plus grande réserve de forêt tropicale humide d’Afrique. Il avait été inscrit au patrimoine mondial en péril en 1984.