Un webinaire a été organisé le mercredi 27 mars 2024 par les responsables du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et l’environnement. Cette rencontre virtuelle a permis à ces professionnels de santé de discuter sur la problématique du cancer de l’enfant dans les régions de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Deux panelistes ont participé à ces débats. Il s’agit de Docteur Issimouha Dille, Chargée de la lutte contre le Cancer au bureau régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en Afrique et le Professeur Atteby Jean-Jacques, Chef du service d’oncologie pédiatrique à l’hôpital Mère/Enfant de Bingerville en Côte d’Ivoire.

Selon ces spécialistes, plus 400.000 cas de cancer de l’enfant ont été diagnostiqués, dont 70% de ces cas se trouvent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Cependant, les cancers de l’enfant ne sont pas très fréquents, mais ils ont une mortalité très élevée au niveau de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Par contre, il n’y a pas de causes en tant que telles qui pourraient être signalées pour le cancer de l’enfant parce qu’elles ne sont pas bien comprises par tous.

« Ce n’est pas comme le cancer d’un adulte où vous avez le tabagisme et l’alimentation. Mais chez l’enfant, il n’y a pas de cause en général. Donc on ne peut pas les éviter réellement. Il y a juste quelques unes avec un très faible pourcentage qui peuvent avoir un facteur de risque. Si la mère qui, durant la grossesse, a été exposée à des radiations, des rayonnements, oubien des toxines, des infections particulières, on peut dire que cela peut être à l’origine du cancer de son enfant, sans être certain », a mentionné Docteur Issimouha Dille, Chargée de la lutte contre le Cancer au bureau régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Selon ces spécialistes, en Afrique, nous avons très peu de données sur les cancers de l’enfant. Les chiffres sont souvent sous-estimés parce qu’il y a un problème de collecte de données. C’est pourquoi une solution est en train d’être mise en place au niveau des pays de l’OMS pour aider à avoir des données sur les cancers en général.

« Il y a très peu risques de cancer réellement fonctionnel en Afrique. Quand on regarde la qualité, il n’y en a pas plus de 5 en Afrique subsaharienne de manière correcte. […] Le cancer de l’enfant, c’est un enregistrement qui va se faire avec des risques particuliers. Avec l’appui de certaines organisations, il y a un certain enregistrement qui se fait, mais encore sous-estimé malheureusement, parce que peu sont diagnostiqués ou bien peu arrivent même au centre de santé pour avoir le diagnostic« , a-t-elle ajouté.

Il y a environ 400.000 cas diagnostiqués du cancer de l’enfant, et 70% de ces cas se trouvent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire au niveau de l’Afrique subsaharienne. Un enfant sur cinq en moyenne développera un cancer durant sa vie, estime Docteur Issimouha Dille. Quand on entend cancer de l’enfant, ce sont  des cancers qui atteignent des personnes de 0 à 19 ans . Et c’est généralement cette définition qui en est attribuée, a-t-elle rappelé.

La Rédaction

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