La situation reste très alarmante sur place après un mouvement de séisme à Kindia précisément à Tènè Warkhalan. Une zone qui fait partie des 13 districts de la sous-préfecture de Bangouya, impactés par les eaux du barrage hydro électrique de Souapiti.

Située à 17 km de la sous-préfecture de Bangouya, Tènè Warkhalan est difficile d’accès à cause des eaux. La seule piste d’accès est fortement dégradée.

Les populations affirment qu’elles sont déboussolées par les séismes qui sont devenus cycliques. Comment faire face à cette situation ? Les habitants n’ont pas de réponse à cette question.  Leur seul espoir reste le gouvernement qui devrait prendre toutes les dispositions pour éviter le pire.

Sur les lieux où un soleil de plomb accueille les visiteurs, tout semble s’arrêter. Rien ne bouge, un silence de cimetière y règne. Les maisons ne peuvent plus tenir, d’autres ont cédé, les fissures sont visibles partout sur les murs qui tiennent à peine. La famine gagne du terrain, en raison du manque de terres cultivables. Les habitants dorment à la belle étoile de peur que les maisons ne s’écroulent sur eux. Telles sont les tristes réalités dans ce district où vivent plus de 1500 âmes.

Le président du district de Tènè Warkhalan, Salif Sylla se dit inquiet : « Nous sommes fatigués, les derniers tremblements de terre datent du mois de janvier et le cas des mardis, 4 et mercredi, 5 mai était très violent. On a vu des fissures sur le sol. Quand il s’est produit, la panique était totale même ; les animaux couraient dans tous les sens.

Actuellement nous dormons à la belle étoile. On a peur de dormir dans notre maison. Si l’Etat peut nous aider à quitter ici ça serait mieux. Qu’on nous dise qu’est-ce qu’on doit faire au cas où nous devons rester.

D’ailleurs, les eaux ont envahi nos terres. Nous avons faim et voilà que les séismes nous fatiguent. On ne sait plus quoi faire. Nous demandons à l’Etat d’agir, le plus vite serait le mieux », déclare le président du district qui ne peut qui se remettre à la volonté divine.

Mamadouba Camara, un autre habitant renchérit: « Les séismes sont devenus un réel problème chez nous ici, presque tous les jours nous subissons les conséquences. Nos maisons ne tiennent plus. Dès fois on cherche des appuis avec les bois pour ne pas que nos maison s’écroulent. L’état doit revoir ce problème. Une équipe était passée ici mais depuis, rien. On dit que l’épicentre c’est à Lamban Foula, ce secteur fait partie des cinq (05) que compte Tènè Warkhalan, nos parents de Conakry, Kindia et nos ressortissants nous disent de quitter mais où allons-nous partir avec nos familles? C’est ici que nous connaissons.

Que Dieu nous vient en aide. Nous sommes complètement perdus.  On craint le pire.

Pour le moment ce sont des maisons mais qui sait ce qui peut venir après? » a dit ce citoyen complètement désespéré.

A noter, que pour l’instant aucune perte en vie humaine n’est enregistrée.

Lu sur faapa.info, le titre engage guineeminesnature

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