Au Maroc, le chômage a connu une légère embellie au second trimestre 2018. Si la tendance s’observe chaque année à la même période, elle peut aussi être attribuée à une conjoncture économique favorable.

La courbe du chômage le démontre. Au second trimestre de chaque année, le taux de chômage marocain baisse sensiblement. De 10,5 % au premier trimestre 2018, ce dernier est passé à 9,1 % au second. Un meilleur résultat qu’à la même période l’an passé (9,3 %).

Conjoncture positive

117 000 postes nets ont ainsi été créés entre le second trimestre 2017 et celui de 2018. Cette légère embellie s’explique notamment par une conjoncture économique actuellement favorable au royaume chérifien : « Outre la performance exceptionnelle de l’agriculture pour la seconde année consécutive, les branches industrielles, notamment celles formant l’ossature des métiers mondiaux du Maroc [automobile, aéronautique, ferroviaire et autres industries de pointe, Ndlr], continuent de profiter de la reprise des exportations », souligne une note publiée le 29 août par le ministère de l’Économie et des Finances.

Le premier créateur d’emploi de la période a été le secteur des services.

Les services, premiers créateurs d’emploi

Entre le second trimestre 2017 et celui de 2018, l’agriculture, la forêt et la pêche ont ainsi créé 24 000 postes. De leur côté, l’industrie et l’artisanat en ont créé 21 000. Le premier créateur d’emploi de la période a été le secteur des services. À lui seul, il a créé 53 000 postes en un an.

70 % de chômeurs de longue durée

Quelques ombres demeurent néanmoins au tableau. Parmi les marocains au chômage, 70 % cherchent un poste depuis au moins un an et 60 % sont à la recherche de leur premier emploi.

JA