Conakry, le 8 juin 2024, l’Association des Journalistes pour le Climat (AJOC) a célébré en différé la journée mondiale de l’Environnement. Cette journée a été marquée par des ateliers d’actions initiés par les journalistes au cœur de la forêt de Kakimbo.
La cérémonie a mobilisé une trentaine d’élèves membres des clubs environnementaux scolaires de cinq communes de Conakry et certains représentants du Ministère de l’Environnement et de la SEG.
Pour la présidente de l’Association, Aïssata Sidibé, cette activité »qui n’est pas la première » consiste à sensibiliser les enfants par rapport aux enjeux liés à la pollution de la nature.
« L’activité d’aujourd’hui est la suite logique d’un projet pilote qu’on a lancé il y a quelques semaines. C’est-à-dire la création des Clubs environnementaux dans les établissements scolaires de Conakry. Notamment dans cinq communes à savoir : Ratoma, Dixinn, Kaloum, Matoto et Matam. Après la création de ces clubs, on a initié des séries de formation. Et la récente formation était axée à l’utilisation rationnelle de l’eau. Donc cette formation devrait être sanctionnée par une visite de terrain pour amener les enfants à voir eux-mêmes les réalités sur le terrain, notamment les menaces qui pèsent sur les ressources en eau « .
Cette activité s’inscrit en droite ligne avec les objectifs du Ministère de l’environnement et du développement durable. A travers son représentant Monsieur Dabo, le département de l’environnement s’engage à accompagner et soutenir l’initiative.
« Cette célébration est initiée par les nations unies depuis le 5 juin 1973 comme un espace de sensibilisation du public par rapport à la protection de l’environnement. Comme vous le constatez, l’importance de ces types d’activités n’est pas à douter. Car aujourd’hui, toutes nos ressources sont menacées. Que ce soient nos eaux, nos forêts et les pollutions à tous les niveaux. Donc il nous faut agir dès maintenant pour sauver la nature. Donc le ministère de l’environnement et du développement durable à travers la Direction nationale des pollutions, nuisances et changement climatique ne peut qu’apprécier et soutenir l’initiative de cette association qui rêve aujourd’hui de lutter pour la protection de l’environnement « .
Depuis à l’entame, la Société des Eaux de Guinée accompagne cette initiative. Elle a été représentée à cette cérémonie par le Chef de service chargé des impacts environnementaux. Après avoir apprécié l’initiative, M. Mohamed Doumbouya a félicité l’Association des journalistes pour avoir organisé cette activité qui a permis de faire découvrir aux enfants ce que la SEG fait pour la population guinéenne.
« Je remercie d’abord l’Association pour cette initiative d’amener les enfants qui sont les futurs gestionnaires de ces infrastructures, pour leur apprendre comment le secteur de l’eau est géré, surtout l’alimentation en eau potable, et connaître ce que la SEG fait pour la population. Donc c’est une manière de voir comment responsabiliser les différentes parties prenantes ».
La dernière activité au compte de cette journée s’est déroulée à l’Université Général Lansana Conté. Ici, une séance d’échange à été organisée pour expliquer aux enfants l’utilité et la gestion rationnelle de l’eau.
Sylla Youn, pour guineeminesnature.com