Comme on vous l’annonçait dans nos précédentes publications au courant du mois d’Août 2018, concernant l’affaire de détournement de femme par un DPE à Dubréka, le dossier est loin de connaitre son dénouement. Les accusés dans la dite affaire rejettent en bloc les charges portées contre eux. Le nommé Monsieur Camara Mamadou, le mari légitime de la femme, qui vit aux Etats-Unis, a séjourné en Guinée pendant plusieurs semaines pour suivre l’évolution du dossier.

Après ses enquêtes sur le terrain, Monsieur Camara dit avoir constaté que les deux individus entretiennent bel et bien une relation conjugale, mais rejettent en bloc cette relation dans l’intention de tromper le public. Toutefois, Monsieur Camara dit avoir averti le couple de se ressaisir, et comprendre que la technologie est beaucoup avancée de nos jours pour mieux mener ses propres enquêtes. Donc il est très difficile, selon lui, de mentir de façon flagrante au public, surtout dans une affaire aussi sensible.

Il dit : « Voilà pourquoi, je leur ai donné le maximum de temps pour qu’ils s’exposent davantage dans leur déclaration mensongère. Je trouve ici le moment opportun de répondre à M. Touré qui disait à la presse de se rabattre sur moi pour donner le numéro de téléphone de cette femme. »

Ainsi, Monsieur Camara Mamadou s’indigne face à de tels actes qu’il qualifie d’illicite. Toutefois, il promet que les deux cadres comprendront qu’ils n’ont aucune voie de sortie que de reconnaitre les faits qui leur sont reprochés.

Il ajoute : « Je suis parvenu à récupérer quelques appels téléphoniques que Mme Kanté faisait avec son amant M. Touré au moment où elle était encore dans mon foyer conjugal que je compte mettre prochainement sur les réseaux sociaux pour prouver au public jusqu’où ils étaient liés et jusqu’où chacun d’eux trichait son partenaire. Je pense, à travers cette exposition des appels téléphoniques, les deux cadres comprendront qu’ils n’ont aucune voie de sortie que de reconnaitre les faits qui leur sont reprochés pour qu’ils soient sanctionnés à la hauteur de leur forfaiture », a-t-il indiqué.

Toujours dans l’idée d’apporter des preuves permettant de prouver l’illégitimité du couple Touré, Monsieur Camara Mamadou a ajouté ceci: « Mme Kanté avait changé d’identité sur son numéro Cellcom (655952069) qu’elle utilisait le plus, pour masquer ces traces téléphoniques avec M. Touré », dénonce M. Camara.

Puis d’ajouter : « Mais après vérification, nous avons trouvé qu’elle utilisait toujours le même numéro sur les réseaux téléphoniques tels que (imo, Messenger etc.…). Pour ceux qui doutent de la véracité de l’information peuvent contacter la compagnie téléphonique pour qu’elle confirme son appartenance à Mme Kanté. Je reste convaincu que cette action met fin à toute tentative de nier leur lien. Ainsi, le public comprendra réellement où se situe la vérité dans cette affaire de détournement de femme par M. Touré », a-t-il fait comprendre.

Ainsi, Monsieur Camara ajoute que « le suivi de ce dossier m’a même permis d’acquérir beaucoup d’expérience sur la moralité de certains cadres guinéens tant sur le plan juridique, qu’administratif. Et qu’en Guinée, même les juges n’assument pas pleinement leur rôle. C’est le cas par exemple de la juge de Mafanco, Mme Oumou Hawa Doukouré, qui se félicite d’avoir validé ce détournement par la livraison d’un acte de divorce frauduleux à Mme Kanté pour pouvoir légitimer M. Touré avant l’arrivée du mari légal, M. Camara ».

Poursuivant, il souligne que : « Mme Kadiatou Kanté donnait ses raisons de divorce comme étant un acte d’abandon et mon incapacité de l’envoyer aux USA. Dieu étant le plus puissant, a donné sa part de vérité dans cette situation en délivrant ses papiers à une période inattendue. Juste pour dire à Mme Kanté et à sa famille que la patience et l’honnêteté payent dans cette vie ».

                  « J’ai déposé une plainte au Ministère de l’Education Nationale »

Réclamant toujours justice, Monsieur Camara dit avoir soumis des plaintes aux responsables du département de l’éducation et dans les tribunaux afin de faire la lumière sur l’affaire.

« J’ai déposé une plainte au Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation contre le DPE pour abus de pouvoir. Et deux plaintes à la justice (Conseil Supérieur de la Magistrature et à l’Inspection Générale des Services judiciaires) contre Madame la Juge pour incompétence et impartialité dans le jugement », dit-il, avant de livrer des conseils aux guinéens de l’étranger.

« Vu toutes ces difficultés que j’ai rencontrées tant sur le plan administratif que juridique, je suggère à la diaspora guinéenne d’être unie pour constituer un pool d’avocats internationaux qui se chargeront de défendre tout guinéen d’où qu’il soit dans le monde devant la justice guinéenne. J’estime que c’est la seule voie pour les guinéens vivants à l’étranger de trouver une justice transparente et équitable en Guinée. J’interpelle également la justice guinéenne de veiller sur la moralité des juges de la République dont certains d’entre eux font l’abus de pouvoir sur des citoyens honnêtes comme l’a fait Madame Oumou Hawa Doukouré, qui a monté des faux actes d’accusation contre ma personne pour ternir mon image dans le faux et usage du faux, juste pour donner l’avantage à sa sœur dans un jugement arbitraire qu’elle a rendu public au mois de juillet 2018. Je trouve de tels actes choquants et révoltants qui peuvent dégénérer à des violences ».

Mamadou Camara, le plaignant, chez le Ministre de l’Education National

Comme annoncé dans nos dernières éditions, l’affaire de détournement de femme par le DPE de Dubreka est loin de connaître épilogue. Le plaignant compte poursuivre son combat afin que la justice soit rendue.

Le vendredi 19 Octobre 2018, Monsieur Camara Mamadou a rencontré le Ministre de l’Education National et de l’Alphabétisation pour lui réitérer son combat de poursuivre l’affaire. Après avoir expliqué l’affaire en détail à  Monsieur le ministre, ce dernier en répondant  s’est souvenu d’avoir rencontré le DPE et Madame Kanté à Mamou sans se faire la moindre idée sur la nature de leur relation.

Mais pour M. Camara : « Ce cas présent est tout autre à partir du moment où Madame Kanté avait pu attendre pendant 15 ans sans le moindre changement de comportement. Et il a fallu sa rencontre avec le DPE (M. Touré) pour qu’elle change de façon subite et jusqu’à demander divorce sans condition. Cela avait suscité beaucoup d’interrogation et de réflexion de la part des deux familles. Ainsi, après les enquêtes menées, il a été trouvé qu’elle avait bénéficié d’une promotion en moins de 6 mois dans la boite ce qui l’a amenée à se lancer dans une telle aventure ».

Toujours pour Mr Camara : « Cette promotion octroyée à Madame Kanté par le DPE est à la base du changement de son comportement et la demande de divorce sans condition. C’est ce qui prouve à suffisance que M. le DPE a usé de son manteau de responsabilité pour me la détourner du foyer conjugal. Tout en continuant sur sa dérive. Il vient prendre Mme Kanté dans sa voiture de service à Sangoyah pour une destination inconnue vers Dubreka, tout en la faisant changer ses numéros de téléphone pour éviter tout contact avec moi ».

Ainsi, « après avoir caché Madame Kanté dans un lieu sûr, M. le DPE a programmé un mariage religieux dans la plus grande discrétion à Mamou en complicité avec quelques membres de la famille de ma femme ».

Par ailleurs, M. Camara remercie le Ministre de l’Education National et de l’Alphabétisation et l’Inspecteur de l’Enseignement, Conseiller Chargé des Questions Pédagogiques pour leur disponibilité et l’avoir donné des dignes conseils dans le sens de l’apaisement. Il demande humblement au Département de prendre des sanctions disciplinaires contre le DPE de Dubreka (M. Touré) pour éviter de ternir l’image de l’éducation guinéenne.

Résultat des enquêtes menées par le Ministère de l’Education.

Les enquêtes sont menées à la DPE de Dubreka sous la supervision de M. Seny Sylla Inspecteur de l’Enseignement, Conseiller Chargé des Questions Pédagogiques. Au menu de cette enquête, il était question de s’enquérir de la réalité sur le détournement de la femme de M. Camara, née Kadiatou Kanté par le DPE de Dubreka (M. Touré). Aux résultats des enquêteurs, Madame Kanté a rejeté en bloc tout lien avec M. Touré le DPE et dit avoir obtenu sa promotion par sa maitrise de la Langue Anglaise.

Quant à M. Touré le DPE ne reconnait pas aussi avoir des liens intimes avec Mme Kanté. Il dit toutefois être disposé à prendre celle-ci en  mariage que lorsqu’elle aurait divorcé avec son mari. Et pour M. Camara : «  Il est regrettable que des hauts cadres de l’Education qui ont la charge d’éduquer nos enfants, se mettent à mentir de façon flagrante au public et dans une sale affaire comme le détournement d’une femme mariée ».

Ainsi, il pense que « le secteur de l’éducation est en dérive totale et l’avenir de nos enfants est hypothéqué. Si la version de Mme Kanté était réelle, soit disant qu’elle n’avait aucune relation avec son DPE et qu’elle a obtenu sa promotion par sa maitrise de la Langue Anglaise, on se poserait donc la question de savoir comment se fait-il que c’est le même DPE qui vient la prendre dans son foyer conjugal à Sangoyah pour Dubreka dans un lieu inconnu de la famille du mari et bloquer tous les appels provenant de M. Camara et de sa famille? Ensuite, pourquoi Mme Kanté a-t-elle caché sa promotion à son mari qui l’avait pourtant encouragé à faire cette formation de langue anglaise et qui a financé tout le cycle universitaire? Et ensuite, comment le même DPE se permet d’envoyer une forte délégation le 10 Août à Mafèrenyah pour demander la main de Mme Kanté une deuxième fois qui a été rejetée par la famille pour des raisons non élucidées?

Voila tant de questions que M. Camara se pose. Et les réponses sont obtenues à travers ces différentes enquêtes qui prouvent à suffisance la culpabilité de ces deux cadres dans leur union. Il pense également que le Département est bel et bien informé de la véracité de ce scandale, mais aussi les enquêteurs envoyés sur le terrain cherchent à protéger leurs collègues. Sinon même les enseignants qui ne travaillent pas à la DPE sont au courant de cette affaire.

Monsieur Camara estime que les questionnaires posés à Mme Kanté devraient concerner seulement la promotion obtenue et les causes de sa demande de divorce et non sa volonté de rester ou pas dans le foyer conjugal. Il est aussi convaincu que le DPE (M. Touré) a trompé toute la hiérarchie du Ministère de l’Education, pour faire passer la proposition de promotion de Mme Kanté à l’Ex-Ministre juste dans le but de la détourner de son foyer conjugal. Cette promotion obtenue par Mme Kanté est la seule et l’unique raison de sa demande de divorce. En plus M. le Ministre même reconnait les avoir rencontrés à Mamou lorsqu’il était encore le DRE de la Région de Mamou.

Toutes ces preuves démontrent que les deux cadres sont ensembles, mais ils ne font que nier un fait réel. S’agissant de la prise de décision sur l’acte d’adultère des deux cadres dans un lieu de service, le Conseiller attend la fin des enquêtes pour faire un compte rendu au Ministre. Mais à l’avance, il dit que le Département ne peut résoudre que les problèmes pédagogiques et ne peut pas sanctionner un cadre pour sa vie privée. Sur le plan juridique, il demande de faire recours à la justice.

Camara voulait rappeler au Conseiller qu’au niveau de chaque service il y a des mesures displinaires que les cadres doivent obligatoirement respectes. Pour ce cas présent, si le Département de l’Education reste indifférent a un tel comportement d’un haut cadre qui demande expressément a une femme mariée de divorcer son mari et qu’il va la marier et ce même cadre abuse de son manteau de responsabilité, octroyer une promotion a cette dame juste dans l’intention de la détourner de son foyer conjugal est une façon d’encourager de telles pratiques, mais aussi c’est une honte et irresponsabilité des cadres du Ministère.  Car pour M. Camara, les enseignants doivent servir d’exemple sur le plan moral et responsabilité puisqu’ils ont en charge de l’éducation de nos enfants.

Monsieur Camara exhorte donc le département de la Justice de revoir ces genres de dossiers impliquant notamment des personnalités publiques qui se permettent de se livrer à de tels actes ignobles.

Toujours dans le cadre de la manifestation de la vérité dans le dossier, Madame Oumou Hawa Doukouré, la juge qui a été le cerveau de la validation de cet dossier et qui a été plusieurs fois tentée par la presse mais en vain, sera recontactée dans les prochains jours afin de recouper sa version des faits.

Pour M. Camara, Madame Doukouré n’acceptera jamais de comparaitre devant la presse pour ce dossier car elle sait avoir violé toute la procédure de divorce envisagée par la loi guinéenne. Par conséquent, ‘’elle m’a brimé sur mes droits les plus élémentaires.  Ainsi, je compte rencontrer prochainement le Ministre de la Justice avec les faux actes d’accusation que la juge Doukouré a porté sur ma personne.

Dossier à suivre…

La Rédaction