Il s’agit d’une aire  protégée érigée en 1997 autour d’une forêt classée située dans la préfecture de Faranah, bâtie sur une superficie de 12.000 kilomètres carrés.

Au cours de cette rencontre qui s’est tenue jeudi 20 août 2020, à la direction nationale des eaux et forêts,  ici à Conakry et initiée par l’ONG GT-2050, il était question d’apporter un appui participatif à la gestion de cet édifice à travers notamment l’implication des communautés vivant aux alentours du site faunique.


Le thème central de l’atelier était axé sur la ‘’gestion participative de la biodiversité du parc national du haut Niger’’. L’objectif consiste à échanger autour d’un projet portant sur la préservation des espèces animales, forestières et halieutiques du siste. Et également mettre l’accent particulier sur le rôle que jouent les communautés qui vivent dans les périphéries.

Selon le président de l’ONG, Alpha Oumar Kaloga, le projet vise aussi à réorienter les activités des groupements d’intérêt économique au sein de ces périphéries vers d’autres opportunités.

« Ce sont les gens qui sont en contact direct avec le parc et c’est les premiers multiplicateurs ou ambassadeurs de bonnes pratiques, ou voire même les premiers dangers à cause de leurs activités autour de la coupe de bois et l’agriculture etc ».

Pour le responsable adjoint du projet, Mohamed Condé, le programme s’exécutera dans un partenariat entre l’ONG GT-2050 et le ministère de l’environnement, des eaux et forêt à travers la direction nationale des eaux et forêts et la direction générale de l’office guinéen des parcs et réserves. Et les actions viseront à intégrer les responsabilités des communautés dans les prises de décisions.

« Il s’agit d’amener les communautés locales à intégrer non seulement dans les prises de décision mais aussi leur confier des responsabilités au niveau du parc ».

Pour lui, cet espace est un bisou écologique pour la Guinée d’où l’intérêt de « procéder au reboisement avec les espèces locales et engager les initiatives sur les activités génératrices de revu ».
Présent aux travaux, le Colonel Aboubacar Oularé, Conseiller du ministre d’Etat, chargé des eaux et forêts et de la biodiversité, a procédé au lancement officiel du dit atelier.

Dans une allocution, il estime que le rôle de l’Etat dans ce programme cinsistera non seulement de suivre le déroulement des activités mais aussi de vérifier si le projet contribuera à alimenter les données sur la monographie nationale sur la diversité biologique.

« Le rôle de l’Etat, c’est de vérifier si les opérations qui sont mises en place avec ce financement sont en corrélation avec les politiques sectorielles, avec les stratégies qui ont été formulées au niveau nationales », déclare Colonel Oularé, avant de citer entre autres « la stratégique de lutte contre le changement climatique, le plan national de la conservation de la diversité biologique etc».

Financé à hauteur 733 013 300 francs guinéens, soit 72 350 euros par l’Union internationale pour la conservation à travers le fonds mondiale de l’environnement de la France, le projet compte mettre en place des clubs écologiques en vue de former des élèves aux comportements éco-citoyens dans la gestion participative de la biodiversité du parc national du haut Niger.

Younoussa Sylla

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