Appelé Petit Paris dans le temps, la ville de Fria traverse des moments difficiles depuis l’arrêt des activités de l’usine Rusal friguia en 2012.
Malgré la reprise des activités, la population de la ville, les femmes en particulier, tirent le diable par la queue.
A l’heure actuelle, avoir de l’eau potable est un casse-tête pour les populations des quartiers aviation 1 et 2 .
Interrogé par votre quotidien électronique, Mamaissata Sylla, nourrisse d’un enfant de 3 mois, laisse son enfant dès 4 heures du matin pour aller à la recherche de la denrée rare.
Elle explique les difficultés qu’elle rencontre chaque jour.
« Chez nous ici, pour avoir un bidon d’eau, il faut débourser rntre 1000 et 1500 FG. Nous qui n’avons pas ses moyens, il faut qu’on dépose les bidons ici à 22 heures pour revenir puiser l’eau à 4 heures parce qu’au moment où on envoie les bidons, on trouve des centaines et celui qui vient nous vendre de l’eau de sa citerne, ne vient pas chaque jour. Dès fois on peut faire plus de 24 heures sans se laver » narre-t-elle.
Dans son intervention très pathétique , la jeune femme a lancé un appel à l’endroit des autorités préfectorales, communales, la société Rusal Friguia et les personnes de bonne volonté afin de permettre aux femmes et aux élèves de leur quartier, de sortir de ce calvaire qu’ils vivent depuis quelques années.
« J’interpelle les autorités locales et la société Rusal de nous venir en aide urgemment sinon au le mois de mars, c’est au fleuve Konkouré que nous allons puiser de l’eau et en buvant cette eau, on s’expose à plusieurs maladies » conclut-elle avec quelques gouttes de larmes aux yeux.
Une vie sans eau n’est pas possible, c’est pourquoi, satisfaire les besoins de la population en eau potable, doit être la préoccupation majeure du gouvernement guinéen parce que « Château d’eau de l’Afrique de l’ouest » est le nom octroyé à ce pays.