Dans une lettre cosignée, l’Allemagne, la France, le Luxembourg et le Royaume-Uni demandent à la Commission européenne de renforcer sa réglementation sur le commerce de l’ivoire.

Le marché de l’ivoire contribue au braconnage des éléphants et à leur commerce illégal. C’est pourquoi, il y a deux ans, la conférence des Parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) avait demandé la fermeture de tous les marchés domestiques de l’ivoire. Certains Etats membres, dont l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France, ainsi que les Etats-Unis et la Chine, ont déjà pris des mesures supplémentaires pour restreindre leur marché intérieur. « Le monde attend désormais de l’UE, reconnue comme un acteur clé pour le commerce de l’ivoire d’éléphant, qu’elle agisse », déclarent les signataires.

En mai 2017, la Commission avait publié une série de recommandations pour mettre fin au commerce d’ivoire brut. Et une consultation publique sur le commerce de l’ivoire dans l’UE avait conclu que « les participants considér[aient] que la réglementation actuelle de l’UE n'[était] pas suffisante ».

« Nous exhortons donc la Commission européenne à proposer de nouvelles restrictions sur le commerce de l’ivoire au sein et à partir de l’UE et à soumettre ces propositions aux Etats membres avant le mois d’août 2018 pour évaluation », écrivent les signataires.

Les ministres de l’environnement signataires espèrent que la prochaine conférence sur le commerce illégal d’espèces sauvages, organisée à Londres en octobre 2018, sera l’occasion pour l’UE d’annoncer de nouvelles restrictions et de s’engager à les adopter.

Lu sur actu-environnement.com

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