« J’ai été informée de la décision prise par votre gouvernement le 9 août courant de dissoudre le Front National pour la Défense de la Constitution, qui a été à l’initiative des manifestations des 28 et 29 juillet dernier. (…) J’en appelle (…) à revenir sur cette décision et à garantir à tous les Guinéens les libertés fondamentales. »
Par cette sortie solennelle, qui tranche avec la volonté de la junte, Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de
l’homme revigore la bande à Koundouno. Et donc, cette démarche des Nations-Unies est une prime au combat citoyen que mène le FNDC. C’est donc un ouf de soulagement pour le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) à quelques jours seulement des manifs projetées à partir du 29 août jusqu’au 5 septembre, date d’anniversaire de l’avènement de la junte de Mamadi Doumbouya.
Ces manifs programmées risquent de se passer autrement, car, Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a déjà fait part de ses « profondes préoccupations face à l’évolution récente de la situation des droits de l’homme en République de Guinée. » Et de conclure : « De telles actions pourraient constituer des violations des droits de l’homme, y compris des droits à la vie et à
l’intégrité physique. J’encourage votre Gouvernement à diligenter des enquêtes sur ces incidents malheureux et à traduire leurs auteurs en justice. »