Comme constaté sur place durant notre enquête, plusieurs domiciles sont assimilés à des greniers d’un autre genre dans l’une des communes de la région du Iffou.

Prikro, érigée depuis 1964 en sous-préfecture deuxième classe exceptionnelle, a vu sa localité transformée en commune en 1986.
Avec environ 55 000 habitants à ce jour, la majorité de cette brave population s’adonne depuis des lustres, à la pratique de la filière anacarde (noix de cajou, ndlr) pour essayer un temps soit peu, de subvenir à leurs besoins.

Ouverte depuis le 15 Février dernier, la campagne 2018 de commercialisation de l’anacarde a eu comme prix bord champ fixé à 500 fcfa/Kg comme annoncé par le porte parole du gouvernement, Bruno Koné, à l’issue d’un conseil des ministres à cette période.

Hélas, le constat est tout autre à Prikro, malgré les efforts des planteurs, aucun résultat satisfaisant.

«La population ne vie que de ça ici mais ça n’a même pas marché. On dépense près de 100 000 frcfa chaque année pour entretenir les champs (…) Le résultat aujourd’hui, c’est pour vendre nos produits à 150 frcfa/kg, c’est triste ça» explique à KOACI Kouamé Koffi  Dit Karim, producteur d’anacarde et président du quartier Sahuiessou de Prikro, par ailleurs délégué départemental de l’UPCI Prikro.

«Il n’y a pas d’union, ni d’association pour cette filière dans notre commune.C’est tout cela qui amène les acheteurs à proposer des prix dérisoires» déplore notre interlocuteur.

Contacté pour trouver une solution à cette mévente, le préfet de Prikro a confié que «les acheteurs disent qu’ils n’ya aucune production dans la commune, pourtant, les maisons sont envahies par des centaines de sacs bien garnis de noix de cajou.»

Les producteurs rencontrés disent attendre un secours de la part du gouvernement, afin d’écouler tous leurs stocks pour préparer la rentrée scolaire qui s’annonce.

Source: Koaci

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