L’accord final de la COP28, qui s’est ouverte le jeudi 30 novembre à Dubaï, aux Emirats arabes unis, a été adopté ce mercredi 13 décembre au matin avec un jour de retard. Après l’échec d’une première ébauche jugée beaucoup trop insuffisante par certains Etats, le texte appelle à une «transition» hors des énergies fossiles. C’est la première fois que ces carburants sont mentionnés dans une décision de COP. La présidence émiratie a usé d’une astuce sémantique pour éviter de parler de «sortie» pure et dure (le fameux «phase out»).

L’accord de la COP28 approuvé à Dubaï acte également le triplement des capacités d’énergies renouvelables mondiales d’ici six ans. La pertinence et la réussite de cet objectif jugé «crédible» par les experts dépendront toutefois des financements alloués en parallèle aux énergies fossiles. Un but «ambitieux mais réalisable».

Dès le premier jour de cette 28e Conférence des Nations unies sur le climat , la mise en œuvre d’un fonds destiné à compenser les «pertes et dommages» des pays vulnérables face aux désastres climatiques, alors qu’ils sont historiquement les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre, a été entérinée par l’ensemble des Etats.

Ce sommet mondial est «la COP la plus importante depuis Paris», selon le chef des Nations unies sur le climat, Simon Stiell. Et pour cause : elle est synonyme du premier bilan des «progrès» réalisés par les pays depuis la signature de l’accord de Paris en 2015. Lors de la COP21, les dirigeants mondiaux s’étaient accordés sur l’objectif de limiter le réchauffement planétaire à 2 °C, voire 1,5 °C.

Avec Liberation.fr

 

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Résoudre : *
12 ⁄ 6 =