Autrefois l’apanage des pays riches, la consommation de viande ne cesse de se démocratiser et d’augmenter dans le monde. L’élévation du niveau de vie dans les pays en voie de développement amplifie les effets déjà catastrophiques d’une surconsommation de viande non soutenable et inutile dans les pays dits développés.

Entre 1950 et 2000, la consommation de viande au niveau mondiale a été multipliée par 5 alors que la population a « seulement » doublé. Une tendance qui devrait se confirmer vu l’élévation du niveau de vie dans de nombreux pays.

En moyenne mondiale, un être humain consomme moins de 100 g de viande par jour. Dans les pays développés, la consommation est supérieure à 180 g par jour alors que dans les pays en développement elle n’est que de 72 g, avec de fortes disparités régionales (FAO, 2016).

Comme de nombreux pays dits « développés », c’est à partir des trente glorieuses (1945-1975) que la consommation de viande en France a explosé jusqu’à devenir biquotidienne dans de nombreux foyers. Dans le même temps, la consommation des produits traditionnels de base (légumineuses, céréales, tubercules) a diminué.

Cependant, depuis le début des années 2000, la consommation totale de viande en France diminue lentement.
En moyenne, un Français consomme plus de 84 kg de viande par an, cela représente l’abattage de plus d’un milliard d’animaux par an (dont 97 % de volailles) (FranceAgriMer, 2017). A l’échelle mondiale, 75 milliards d’animaux sont abattus chaque année pour être plus ou moins consommés – le gaspillage alimentaire étant considérable (FAO, 2016).

Extrait du site: .notre-planete.info

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