Plusieurs personnes vivent de l’orpaillage à Kindia. Elles ont jeté leur dévolu sur GBÔKÔ, premier village aurifère de la préfecture de Kindia. Mais, il est difficile aujourd’hui de trouver une petite quantité d’or dans cette localité.

Le président des orpailleurs de Kindia a déjà un bureau à GBÔKÔ qui veille sur les activités minières malgré quelques difficultés rencontrées.  » Chez nous, le site principal c’est GBÔKÔ. Nos éléments sont toujours là-bas. On est parti installer les bureaux dans ces endroits. On a un endroit à Bangouya vers pita. C’est là-bas où il y a eu des problèmes entre le président de la délégation spéciale, le sous-préfet et les orpailleurs. Nous avons envoyé une mission. Les activités sont au ralenti mais de toutes les façons les choses sont là« , a déclaré Elhadj Djanko Cissé.

À GBÔKÔ, le bureau et les orpailleurs conjuguent le même verbe.  » Nous sommes en parfaite relation, parce que c’est nous qui avons installé le bureau qui est là-bas. Tout est suivi. On est convenu que les surveillants soient là et que les produits finis soient sauvegardés et présentés au lieu qu’il faut par rapport au gain que les institutions pourront avoir », a ajouté Elhadj Djanko Cissé.

L’identification des sites aurifères pose problème. Mais le président des orpailleurs de Kindia ne compte pas baisser les bras.

« Nous n’avons pas totalement identifié les zones aurifères. On est dans l’investigation. J’avais dit aux uns et aux autres de ne pas se presser. On envoie toujours une mission dans ces sites pour voir s’il n’y a pas de lieux clandestins. Les enquêtes sont en cours par rapport à la recherche d’autres sites« , a-t-il indiqué.

Les anciens puits de mine d’or sont visibles dans plusieurs zones aurifères du pays. C’est le cas de GBÔKÔ. Elhadj Djanko Cissé compte refermer les vieux trous.

 » C’est dans le projet. On ne peut pas aller sans ça. J’ai mentionné ce cas dans mon dernier rapport que j’ai envoyé au bureau national », a conclu Elhadj Djanko Cissé.

Ibrahima Sory Traoré, pour guineeminesnature.com