Depuis huit mois, les élèves, étudiants et stagiaires Guinéens au Maroc déclarent n’avoir pas reçu de bourses ni de primes de vacances. Ainsi, après une première grève médiatique déclenchée en Avril, elle compte manifester physiquement demain pour attirer à nouveau l’attention des autorités guinéennes sur leur situation. Mohamed Seydou Bangoura, Secrétaire Général de l’association nous expliqué dans cette interview l’objectif de cette grève illimitée.
Pourquoi passer d’une grève médiatique à une grève illimitée ?
Nous avions mentionné lorsque nous déclenchions le 25 Avril dernier la grève médiatique que si nous n’avons pas de réponse favorable à nos réclamations, nous déclencherons une grève physique illimitée.
Comment ça va se dérouler ?
Cette grève consistera à réunir le maximum d’étudiants dans l’enceinte de l’Ambassade de la République de Guinée accréditée au Royaume du Maroc jusqu’à ce que la situation soit débloquée.
Après votre première grève, que vous ont répondu les autorités ?
Nous n’avons toujours aucune réponse concrète sur l’évolution du dossier malgré toutes les démarches que nous menons depuis le début de ce processus.  Les autorités nous ont fait comprendre que le dossier est à la signature, sauf qu’il y est toujours !
Les compléments de bourses et primes de vacances que vous demandez s’élèvent à combien?
Le total des impayés à date est de 350 $.
Combien d’étudiants sont concernés par cette situation ?
A l’estimation, il faut compter près de 800 boursiers concernés par cette situation.
Quel appel lancez vous aux autorités ?
Qu’ils nous payent nos bourses, qu’ils l’augmentent, qu’ils donnent de la valeur aux élites de ce pays. Nous sommes fatigués de tout le temps crier pour qu’on se rende compte que cette couche existe.
Propos recueillis par Elisabeth Zézé Guilavogui

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