La société financière internationale (SFI) est une entité du groupe de la banque mondiale. Elle a pour mission de promouvoir le développement des secteurs privés. En Guinée, l’institution est présente dans le secteur de l’économie auprès du gouvernement et des entreprises privées.

Dans le secteur minier, la SFI détient un portefeuille d’investissement d’environ 350 millions de dollars. Elle finance les initiatives des sociétés minières dans le but de faire le secteur minier un levier du développement économique.

Son Représentant Régional, Olivier Buyoya, indique que la SFI a une activité historique dans le secteur des mines en Guinée. Car elle a financé par le passé d’importants projets structurant dans le secteur minier, plus spécifiquement dans la bauxite.

« Notre mission va au-delà des financements. Nous accompagnons aussi le gouvernement guinéen et les parties prenantes dans le secteur minier pour promouvoir les initiatives qui aimeraient à faire le secteur minier un levier du développement économique ».

Abordant la question de contenu local, Olivier Buyoya, rappelé que la SFI et la banque mondiale ont œuvré au côté du gouvernement guinéen ces derniers temps pour mettre en place une politique relative au contenu local et son application. Il cite :

« Nous avons appuyé le gouvernement pour la rédaction de la politique du contenu local. Aujourd’hui, nous travaillons pour mettre en application cette politique, une initiative que vous avez vue récemment lancée. Et la bourse de sous-traitance qui est un partenaire, est un instrument qui va permettre aux entreprises issues des PME de pouvoir avoir accès au marché et avoir un contrat de sous-traitance des projets de sous-traitant important ».

Selon le représentant, l’objectif derrière cette initiative est de faire en sorte que les projets miniers puissent générer les richesses au-delà de simple exploitation de bauxite et d’autres minerais. ‘’Ainsi, dit-il, nous avons d’autres projets ambitieux pour le gouvernement guinéen. Et j’espère que ce symposium va dans ce sens’’.

De l’autre côté, il aborde les difficultés auxquelles les PME guinéennes sont confrontées. Notamment dans la recherche de contrats miniers ; le non accès aux marchés ; le manque d’information au niveau des appels d’offre et l’accès au financement.

Avant de terminer ses propos, le responsable régional de la Société Financière Internationale a souhaité un cadre de collaboration entre les différentes parties prenantes à ce symposium. Il a profité de la même occasion pour interpeller les entreprises minières au respect de la politique du contenu local conformément au code minier de la République de Guinée.

Younoussa Sylla

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