L’atelier de formation des journalistes sur les enjeux et perspectives du Secteur minier guinéen a pris fin dimanche, 27 juin, à Conakry. C’est le Ministre des Mines et de la Géologie, Abdoulaye Magassouba qui a présidé la cérémonie en présence de son homologue du Ministère de l’information et de la communication, Amara Somparé.
Cécile Haba, porte-parole des participants a salué les efforts du Ministère des Mines qui a permis cette rencontre d’une cinquantaine de journalistes venus de tous les médias (public-privé).
Dans sa communication, le Ministre de la communication a adressé ses vifs remerciements pour cette initiative qui vise à qualifier les journalistes sur une meilleure connaissance de l’éthique et la déontologie.
Aider les médias à cerner les difficultés et défis du MMG en ayant un œil renforcé sur les analyses pour améliorer l’action gouvernementale.
Il a ainsi appelé les médias à plus de responsabilité, à la recherche de bonnes informations pour consolider la démocratie, le développement, l’unité nationale et la quiétude sociale.
Clôturant la rencontre, le Ministre des Mines et de la Géologie, Abdoulaye Magassouba a évoqué les contraintes logistiques et sanitaires qui ont pesé sur l’organisation de l’atelier de formation des journalistes sur les enjeux et perspectives du Secteur minier guinéen.
Il a salué la discipline et l’engagement des participants, un acte exceptionnel.
Le traitement et la gestion de l’information dit-il, est une lourde responsabilité. Le secteur minier, selon le ministre des Mines, est un secteur hautement capitalistique.
Il y a 4 éléments à prendre en compte pour ceux qui traitent des informations sur le secteur minier guinéen.
Parmi ces quatre éléments, M. Magassouba a énuméré l’incertitude géopolitique, l’importance des capitaux, la nature du Marché minier qui est très fluctuant et cyclique et la durée d’un Projet Minier.
C’est pourquoi, il invite les journalistes au traitement de l’information en toute objectivité.
La question de l’impact environnemental, social et économique, la transformation locale sont entre autres défis du département en charge des Mines.
La masse salariale selon lui s’est multipliée par trois (03). Le FODEL et l’ANAFIC montrent la complexité du Chemin à parcourir pour atteindre le point de non-retour pour faire du Secteur minier guinéen, le véritable levier de croissance de l’économie nationale.
Il a, par ailleurs, demandé aux journalistes de continuer à raffermir les relations de franchise, d’honnêteté pour renforcer le MMG dans sa position de défense des intérêts de la Guinée auprès des investisseurs étrangers.
Lu sur faapa.info, transmis par l’AGP