La rencontre est initiée par le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et l’environnement ( REMAPSEN), ce vendredi 5 avril 2024. Elle s’est déroulée dans les locaux du service ORL situé dans l’enceinte de l’hôpital national Donka.

Au cours de cette entrevue qui a duré un peu plus d’une heure, les professionnels de la santé et les médias ont échangé sur les opportunités de partenariat dans le cadre de la promotion des activités du service en matière de prévention des maladies et pathologies liées à l’ORL.

Au sortir de cette réunion, la Coordinatrice nationale adjointe du REMAPSEN, Aïssata Sidibé, a indiqué que cette rencontre consiste à créer un lien entre les hommes de blouses et les journalistes.

 » Vous savez, l’un des problèmes auxquels on est confronté en Guinée, c’est l’accès aux sources d’informations. Donc cette rencontre est une prise de contact entre ces professionnels de la santé et notre Réseau. Aujourd’hui, le REMAPSEN compte environ 350 médias à travers l’Afrique. Notre principal objectif, c’est la promotion de la santé et l’environnement. Donc c’est de créer un pont entre les médias et les responsables des institutions ayant pour domaine d’intervention la santé et l’environnement, de les amener à nous faire confiance afin que la communication puisse se dérouler dans un climat de confiance ».

Le service ORL ( ou Oto-Rhino-Laryngologistes) traite plusieurs infections, nous pouvons citer entre autres: les otites, les sinusites, les angines, les pharyngites ou les laryngites, etc. En termes de statistiques, les infections représentent environ 60%, selon le Professeur Abdoulaye Keita, spécialiste et responsable du service ORL de Donka.

« Les pathologies ORL représentent un véritable problème de santé publique en Guinée, surtout pour des facteurs tels que la surdité, les cancers des voies aériennes supérieures avec des conséquences néfastes sur les populations. L’autre facteur, c’est des urgences. Les urgences ORL sont aussi un véritable problème de santé publique par non seulement les conséquences handicapantes mais aussi le nombre de décès que ça peut entraîner. Les affections les plus fréquentes sont les otites, les sinusites, les angines, les pharyngites ou les laryngites. Après les infections, nous avons aussi les traumatismes. Les traumatismes de la face et du cou sont aussi fréquents. En termes de statistiques nous disons que les infections, elles seules, représentent 60% de nos activités et les 40% sont répartis entre les tumeurs et les affections congénitales », a-t-il fait savoir.

Selon Pr Keïta, la tranche d’âge la plus exposée aux infections, ce sont généralement les enfants. Car ils représentent environ 40% des cas. Un taux qu’il estime jusque-là trop élevé.

Sylla Youn, pour guineeminesnature.com

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