Le 12 Avril 2022, les compagnies minières SPIC et TBEA toutes deux entreprises chinoises évoluant en Guinée dans le cadre de l’exploitation bauxitique, ont déposé aux autorités du Ministère des Mines et de la Géologie l’étude de faisabilité pour le projet de chemin de fer minéralier du Cap Verga.

Ledit projet est situé dans le sud-ouest de la Guinée. Il concerne les localités de Boffa, Boké et Télimélé.
Pour rappel, SPIC est en Guinée depuis 2008 et possède une concession pour l’exploitation minière à Télimélé et Boffa pour un projet intégré bauxite alumine. La Compagnie dispose également d’un port minier à Boffa.

TBEA est aussi installée en Guinée depuis plus de 17ans. Elle a également une concession de bauxite et d’alumine à Télimélé et Boffa dans son projet intégré dont les études de faisabilité techniques ont été faites.
De par la proximité géographique de leurs zones d’exploitation, TBEA a estimé nécessaire d’aller à la mutualisation des infrastructures en procédant à l’extension du Port de SPIC à Boffa.

Schéma d’Investissement : Pour le développement de leurs permis d’exploitation les deux entreprises (SPIC et TBEA), ont signé des accords avec les compagnies CCC et COSCO de droit chinois. Du coup,

Par rapport au port : CCC et COSCO vont investir pour transformer le port de SPIC à Boffa en ‘’port en eau profonde’’.

Pour le Chemin de fer : la compagnie CCC assurera le financement avec TBEA.
Cette synergie d’action entre ces compagnies vise à atteindre des avantages, notamment: la réduction du coût de financement pour les deux entreprises chinoises (SPIC et TBEA), la construction d’un système de transport complet, le développement de la zone minière, la réduction du coût du transport des produits miniers, le développement du commerce entre la Guinée et la Chine et la préservation de l’écosystème.

Au regard de l’engagement des parties prenantes et de l’impact du projet pour la Guinée, le Ministère des Mines et de la Géologie par la voix de son Secrétaire Général a apprécié le projet à sa juste valeur. Pour l’examen du rapport tous les départements Ministériels concernés seront impliquer.

Poursuivant, le Secrétaire Général a mentionné que les autorités ministérielles exigent de ces compagnies une étude d’impact environnemental et un chronogramme faisant mention de la quote-part de chaque compagnie dans l’investissement du projet.

Le Service Communication et Relations Publiques

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