Les travaux liés au développement du projet Simandou devraient reprendre le mois prochain, avec les sociétés Rio Tinto et Winning Consortium Simandou. Pour assurer un meilleur suivi de leurs travaux, le gouvernement a décidé d’engager un conseiller technique.
En Guinée, le gouvernement a choisi de se faire accompagner par le groupe français de conseil et d’ingénierie de la construction Egis pour le projet d’exploitation du minerai de fer de Simandou. L’accord qui lie les deux parties a été signé mercredi 8 février à Conakry.
Selon les détails relayés par Engineering News, le contrat de prestation de services accordé à Egis et à son partenaire français Setec s’étend sur 26 mois. Egis agira en tant que conseiller technique pour les infrastructures ferroviaires et portuaires du projet Simandou, en l’occurrence la construction de la ligne ferroviaire (le Transguinéen) reliant Simandou au futur port en eau profonde dans la préfecture de Forécariah.
« Nous aurons à cœur d’assurer le bon équilibre entre le développement socio-économique majeur du pays engendré par un tel projet, et les exigences techniques, environnementales et de bonnes gouvernances les plus strictes », a assuré Arnaud de Rugy, directeur régional Afrique d’Egis.
Pour rappel, les travaux liés au développement de ce gigantesque projet qu’est Simandou devraient reprendre le mois prochain, après une suspension de plusieurs mois décidée par Conakry. Les compagnies minières qui se partagent les quatre blocs du gisement, Rio Tinto et Winning Consortium Simandou, se sont engagées à accélérer les travaux pour une entrée en production d’ici 2025.
(Agence Ecofin)
