La participation de tous les pays sera primordiale pour l’atteinte de l’objectif climatique qui est de réduire la hausse de la température globale à 2°C. L’Union européenne entend jouer sa partition. Ce qui demandera de profonds changements structurels.

L’Europe veut devenir le premier « continent neutre sur le plan climatique », d’ici 2050. Les Etats de l’Union européenne (UE) prévoient de consacrer des centaines de milliards d’euros à des investissements durables par l’intermédiaire des banques et des marchés européens.

Le cadre de financement durable de l’UE a été publié le mardi 6 juillet. Il définit des étapes et des mesures détaillées pour le secteur financier, les entreprises et les ménages afin d’atteindre l’objectif climatique de l’Union.

Selon la Commission européenne : « l’ampleur des investissements requis dépassant largement les capacités du secteur public, le cadre de financement durable a pour principal objectif de canaliser les flux financiers privés vers des activités économiques pertinentes ». Toutefois, d’après Markus Ferber, un membre du Parlement européen, le projet de la Commission présente des risques. « Nous pourrions défaire une grande partie des progrès réalisés depuis la dernière crise financière », a-t-il déclaré.

Selon le Club de Rome, un groupe de réflexion qui a conseillé l’UE sur sa taxonomie, la stratégie se concentre trop sur les initiatives pour l’avenir, plutôt que de s’attaquer à l’ampleur et à l’urgence du changement climatique. L’exécutif européen envisage de proposer des modifications des règles bancaires. Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) deviendront ainsi un élément central de la gestion des risques.

Cependant, la Commission évaluera d’autres mesures pour permettre à tous les acteurs et conseillers du marché financier de prendre en compte les impacts positifs et négatifs sur le développement durable de leurs décisions d’investissement et des produits qu’ils conseillent.

L’objectif de l’UE s’appuie sur de ses initiatives de 2018. Celle-ci a permis la classification du bloc d’investissement véritablement vert, et la communication obligatoire d’informations liées au climat par les entreprises.

La Commission publiera des règles de taxonomie pour l’agriculture, certaines industries et potentiellement l’énergie nucléaire plus tard cette année. Elle envisagera également une nouvelle législation pour soutenir les sources d’énergie qui pourraient contribuer à réduire les émissions, notamment les centrales électriques au gaz.

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