Désormais capitale du livre, Conakry vient de passer ce dimanche 22 avril, le flambeau à la ville d’Athènes, organisatrice de l’édition 2018. La cérémonie de clôture présidée par le Président de la république, a mobilisé au palais du peuple plusieurs acteurs du monde culturel, membres du gouvernement, et des représentants d’institutions nationales et internationales.

C’est en apothéose que la Guinée à travers cet événement à dimension internationale, a clôturé Conakry Capitale Mondiale du Livre. En une année, le commissariat général a réussi à mettre les fondements du livre en république de Guinée. L’objectif de ce projet ambitieux est de faire de Conakry, la capitale africaine du livre.

« Aujourd’hui, la Guinée est véritablement de retour sur le plan littéraire, c’était ça la vision de Conakry Capitale Mondiale du Livre. Les partenaires nous on aidés à construire des points de lecture à Conakry. Des ONG, des associations et des partenaires nous ont aidés à emmener deux millions (2 000 000) de livres. La Guinée pourra s’inscrire dans les dix(10) années à venir comme capitale africaine du livre, c’est ça la vision et c’est c’est pour ça que nous nous sommes battu pendant un année », a déclaré Sansy Kaba Diakité.

Première ville francophone a abrité cet événement, la Guinée a depuis le 23 avril 2017 retenu l’attention du monde entier à travers Conakry Capitale Mondiale du Livre. Pour Ydo Yao, directeur régional de l’UNESCO : « Conakry a honoré son titre de Conakry Capitale Mondiale du Livre et que la Guinée peut-être fier des résultats obtenus comme nous le sommes à l’UNESCO », s’est-il réjouit.

Adama Ouane, administrateur général de l’OIF-l’organisation internationale de la francophonie, n’a pas caché sa satisfaction : « c’est une immense fierté pour l’organisation internationale de la francophonie que Conakry soit la première ville francophone élue capitale mondiale du livre.

Au sortir de cette année de mise en œuvre de Conakry Capitale Mondiale du Livre, la Guinée a pu obtenir un certains nombre de résultats. Selon Sanoussy Bantama Sow, ministre des sports de la culture et du patrimoine historique, on peut retenir entre autres, une étude diagnostic sur la situation du livre et de la lecture publique de 1958 à nos jours, une nouvelle politique culturelle nationale avec un accent particulier sur le livre ensuite la construction de dix(10) des vingt-cinq(25) points de lecture prévus à Conakry.

Cette cérémonie qui marque la 10ème édition des 72Heures du livre a été auréolé par l’inauguration de plusieurs points de lecture notamment la bibliothèque nationale de Donka et celle de Djibril Tamsir Niane. Conakry passe ainsi le témoin à la ville d’Athènes, désormais capitale mondiale du livre 2018.

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