Dans le cadre de la mise en œuvre du « projet de protection et de préservation de l’ile de Kaback », implémenté par l’ONG « Sauvons nos îles » avec le financement de la FONDATION OSIWA pour une durée d’une année, les activistes de cet ONG ont  organisé ce mois de mars, une formation à l’endroit des leaders communautaires.  Cette formation a réuni 50 personnes issues de la communauté, notamment des leaders d’opinion très influents de l’île, afin que ces personnes puissent mieux comprendre les questions liées au changement climatique, les amener à s’impliquer en tant que relais auprès de la communauté, pour pouvoir faire passer le message d’alerte et de sensibilisation.

« On a prévu de former les autorités administratives. C’est ce qui a été fait le mois de février dernier et pendant ce mois de mars, nous avons formé et sensibilisé les leaders communautaires de Kaback sur la protection de l’environnement ainsi que sur les causes et conséquences du changement climatique sur l’agriculture. Le mois prochain, nous allons former les jeunes et les femmes. Les imams par exemple, ont décidé de faire passer le message à la mosquée pendant les sermons de vendredi pour sensibiliser les fidèles musulmans par rapport aux questions liées à la protection de l’environnement. Ce qui peut avoir un impact réel sur la conscientisation des populations locales sur la nécessité d’adopter un changement de comportement et d’intégrer la notion de résilience et d’adaptation à Kaback »  souligne le coordinateur de l’ONG ‘’Sauvons nos îles », Mahamadou Cellou Diallo.

Lors de la séance de formation avec les leaders communautaires, il y a eu beaucoup de témoignages avec des observations comparatives. Notamment sur la situation environnementale de Kaback d’il y a 20 ans et maintenant. Pas mal d’informations de la part des autochtones ont été recueillies sur le niveau de destruction de la mangrove, sur la montée des eaux, etc… « A Kaback, il y a des cultures qui marchaient dans les années 90- l’an 2000, mais qui ne sont plus propices aujourd’hui en 2022. Il y a par exemple un sage de la localité qui nous a dit qu’il n’a pas étudié le changement climatique à l’école, mais il le vit actuellement à Kaback. Il a connu Kaback au moment où la digue existait encore et Kaback après sa destruction et soutien que le Changement dans le paysage est notoire avec tous ses impacts sur les activités de la population de l’île. Donc les réalités des conséquences du changement climatique sont vécues de façon réelle par les habitants de Kaback que nous essayons de sensibiliser » soutient Mahamadou Cellou Diallo.

Mamadou Aliou DIALLO 

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